Coopération bilatérale : Paris et Kinshasa veulent intensifier leurs échanges économiques

Comme cela avait été annoncé, Joseph Kabila a été l’hôte de François Hollande le 21 mai au Palais de l’Elysée. Entourés de leurs collaborateurs, les deux chefs d’Etat ont passé en revue plusieurs sujets qui touchent à leurs intérêts communs dont notamment la situation en Centrafrique où sont actuellement déployés des contingents français et congolais. Joseph Kabila et François Hollande ont, à en croire le communiqué ayant sanctionné leur entrevue, réaffirmé leur mobilisation pour la République centrafricaine. « Ils ont également marqué leur volonté que l’opération de maintien de la paix des Nations unies, qui sera déployée à partir du 15 septembre, dispose d’un mandat solide et soit articulée autour de la mission africaine aujourd’hui présente », indique-t-on. Quant à la situation politique et sécuritaire dans la région des Grands lacs, le président français a réaffirmé son attachement à l’intangibilité des frontières de la RDC pour laquelle il s’est réjoui des progrès obtenus dans la lutte contre les groupes armés dans sa partie est.  

L’occasion était bonne pour les deux parties d’évoquer des aspects de la coopération bilatérale. Là-dessus, l’option a été prise pour développer et diversifier davantage les échanges économiques et humains entre les deux pays. De l’éducation primaire à la formation professionnelle en passant par l’accès à l’eau et la gouvernance financière du pays, le constat a été fait selon lequel les relations de coopération entre les deux pays sont au beau fixe. Ce qui a réjoui les deux parties. Toutefois, la France entend cette fois-ci être plus présente en RDC à travers des investissements porteurs de croissance.

Concernant la gouvernance du pays, François Hollande a rappelé l’attachement de son pays « à la protection des libertés politiques, à la lutte contre les violences sexuelles, à la stabilité des institutions et à la défense des droits humains en RDC conformément aux différentes résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies ».