Conférence sur les investissements privés dans les Grands lacs : seuls vingt-cinq projets intégrateurs ont été retenus

Samedi 27 Février 2016 - 15:28

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Ces projets ont été expliqués aux investisseurs en montrant exactement leur niveau de maturité avec possibilité, pour certains, de démarrer immédiatement.

La Conférence sur les investissements privés dans la région des Grands lacs tenue à Kinshasa du 24 au 25 février appartient désormais au passé. Le dernier acte s’est joué à l’hôtel Pullman en présence des dirigeants de gouvernements de la région, des représentants d’entreprises, des investisseurs, des opérateurs, des bailleurs de fonds internationaux, etc. Dans son discours de clôture de ces assises, le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, représentant le chef de l‘État, a salué l’initiative tout en indiquant que la RDC allait s’engager désormais à intensifier les échanges commerciaux avec tous ses voisins et d’autres pays de la région. Une belle façon, a-t-il dit, de construire la paix et de consolider par les affaires le potentiel énorme dont regorge la région dans divers domaines.

Les résolutions de la Conférence seront transmises aux partenaires et autres pays de la Cirgl par de voies appropriées, a-t-il indiqué. Le mérite de ces assises est d’avoir permis de présenter aux décideurs politiques, aux investisseurs et autres invités, les opportunités d’investissement qu’offre la région des Grands lacs. En outre, l’opportunité leur a été donnée de s’informer sur les principaux enjeux régionaux mais aussi de discuter de l’évolution de la situation sécuritaire et du climat des affaires et d’étendre leurs réseaux d’affaires.

Cette Conférence a, pour tout dire, permis aux participants d’identifier des opportunités d’investissements à long terme et de présenter des projets immédiatement bancables. Sur plus 400 projets examinés dans le cadre de la préparation de cette conférence, seulement 25 ayant une nature intégratrice et transfrontalière ont été retenus. « Ces projets ont été expliqués aux investisseurs comme il se doit, en montrant exactement leur niveau de maturité. Tous n’ont pas le même niveau et beaucoup sont déjà prêt à être réalisés immédiatement, certains dans deux ou trois ans, d’autres encore un peu plus tard », a noté l’envoyé spécial des Nations unies dans la région des Grands lacs, Said Djinnit.

Ces projets ne sont ni exhaustifs ni limitatifs. Il s’agit, comme l’a indiqué le secrétaire permanent de la Conférence internationale de la région des Grands lacs (Cirgl), Alphonse Ntumba Luaba, d’une dynamique, d’une synergie qui vient d’être créée afin de mettre en contact les investisseurs et les hommes d’affaires de la région, surtout dans les domaines des infrastructures et de l’énergie.

 

Alain Diasso

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