Complexe sportif la Concorde: le ministre des Sports s’inquiète de la non-utilisation des courts de tennis

Lundi 4 Décembre 2017 - 14:30

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Hugues Ngouélondélé a insisté,  le 30 novembre dernier, au cours de sa rencontre avec les dirigeants de la Fédération congolaise de tennis (Fécoten),  pour la mise en valeur  des  cinq  installations destinées à la pratique de ce sport.

A l'occasion de l'entrevue qu'il a eue avec les gestionnaires nationaux du tennis, le ministre des Sports a déclaré: « C’est important que nous puissions regarder avec le président de la fédération comment faire pour occuper les cinq courts de Kintélé. L’accès n’est pas difficile. On ne peut pas continuer à supporter que ces courts, qui sont pourtant  construits pour les jeunes Congolais, ne soient pas expolités ». 

Pour lui, il faut rapidement trouver une solution pour que ces installations vivent. Cela favorisera l’émergence des talents et produira au Congo de futurs champions. « Il faut trouver une solution pour que cette partie du complexe vive. Il y a des jeunes gens à Djiri, à Kintélé, à Ngamakosso qui peuvent jouer au tennis. Il y a peut-être des champions qui dorment dans ces quartiers », a-t-il suggéré à la fédération, l’organe technique du ministère.

Au cours de cet échange, Germain Ickonga Akindou, le président de la Fécoten, a dévoilé au ministre le programme d’activités 2018 consacré, entre autres, à la formation des joueurs, entraîneurs et  arbitres à tous les niveaux et à  l’organisation et la participation à des compétitions. Au niveau national, il s’agit pour lui d’organiser le championnat national et les différents  tournois. Au niveau de la confédération, les tennismen congolais participeront aux tournois des jeunes des moins de 14 ans, des moins de 18 ans à la Coupe d’Afrique des nations  et aux championnats d’Afrique des centres et de l’ouest ainsi qu’à la  coupe Devis.  Le coût de ses activités est estimé à 213 787 600 FCFA. La  fédération prend en charge 42,350 millions, la fédération internationale et la confédération africaine 16,720  millions et le ministère devrait supporter 154,717 millions, selon le président de la Fécoten.

 Dans le même registre des instructions du ministre, le président de la Fécoten a fait part à Hugues Ngouélondélé de  leur intention de mettre en concession le pôle tennis de Brazzaville, situé au stade Alphonse-Massamba-Débat, afin qu’il génère des ressources nécessaires au  financement des activités de la fédération, pour alléger l’Etat et permettre le rayonnement de la fédération.  Le ministre a promis de soutenir cette proposition car, selon lui,  le louer à un partenaire privé serait un meilleur choix. «  La concession, il faut réfléchir comment la faire et avec qui. Et moi, je vous aiderai dans ce sens. Le louer à un partenaire privé est une bonne chose et ce serait un bon choix », a souligné Hugues Ngouélondélé.  Germain Ickonga Akindou a, par ailleurs, sollicité l’aide de l’Etat pour le règlement des cotisations statutaires auprès des instances internationales qui s’élèvent à quinze millions de FCFA . « Nous attendons de l’Etat le paiement des cotisations sans lesquelles nous ne participerons à aucune compétition au niveau international. Si l’Etat doit nous financer, la première des choses  que nous devons faire, c’est de payer nos dettes », a-t-il dit. Le ministre des Sports a pris acte.

Faire du Kyokushin congolais la locomotive de l’Afrique centrale

Le président de cette fédération, Paul Mahounga,  veut multiplier des rencontres  au niveau de la zone 4, en vue de  faire du Kyokushin congolais la locomotive en Afrique centrale. Il a promis, en sa qualité de président de ladite zone, d'organiser un stage international à Brazzaville afin de contribuer à l’émergence de cette discipline. Il a également annoncé la programmation des compétitions de la zone au Congo et l’organisation des rencontres amicales avec d'autres pays de la zone ainsi que les passations de ceinture . « C’est ainsi que le Congo deviendra la locomotive du Kyokushin en Afrique centrale », a-t-il soutenu. 

Paul Mahoungou a, dans sa communication, montré  à Hugues Ngouélondélé les avantages que la fédération pouvait tirer grâce à sa participation aux compétitions internationales. « Elle permettait  de discuter avec la fédération mondiale pour le développement et la promotion de  la discipline dans notre pays. C’est aussi un moment favorable qui nous permet d’exprimer nos doléances pour l’acquisition du matériel et la subvention des titres de voyage pouvant nous permettre de participer aux compétitions mondiales. C’est aussi un moment favorable pour l’acquisition des connaissances techniques d’arbitrage des katas et de kumité », a-t-il rencheri.

Pour la saison 2017-2018, le Kyokushin qui compte quatre ligues départementales doit, d'après lui, poursuivre la vulgarisation de la discipline dans tous les départements du Congo et assurer la structuration des ligues dans d'autres départements. L’organisation des stages de formation des dirigeants, encadreurs et  officiels techniques ainsi que des compétitions sur la base des catégories d’âge et grades puis le  placement des sportifs dans les centres de formation de  haut niveau sont à inscrire dans la liste de leurs priorités.

 

 

 

 

 

 

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Hugues Ngouélondélé s'entretenant avec les fédérations/Adiac

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