Commerce international : les pays de l’Afrique francophone s’approprient les modalités de négociationsLundi 18 Septembre 2017 - 15:24 Quarante-six experts venus des Comores, de l’Algérie, de la Guinée-Conakry, Côte-d’Ivoire, Tunisie, Bénin, Mali, Cameroun, Tchad, Sénégal, Maroc et la République démocratique du Congo participent, du 18 au 22 septembre à Brazzaville, à une formation portant sur : « cours avancé régional sur les compétences en matière de simulation de négociations commerciales. » Organisée par le secrétariat de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), cette formation s’inscrit dans le cadre de l’assistance technique que fournit cette organisation aux pays membres, dans le but de renforcer leurs capacités humaines et institutionnelles dans le domaine du commerce international. « Le monde a besoin d’une organisation du commerce qui élabore efficacement les règles globales sur des questions qui comptent tant pour les pays en développement que pour les pays développés. Nous avons besoin de conclure rapidement les négociations auprès de l’OMC pour assurer la crédibilité du système multilatéral », a déclaré l’expert de l’OMC, Dickson Yeboah. Ce dernier estime, par ailleurs, qu’un système commercial multilatéral efficace devrait mettre les gouvernements en mesure de maintenir leur marché intérieur ouvert ou de la libéraliser davantage en fonction de leurs besoins en matière de commerce, finances et développement. Présidant les travaux d’ouverture, le directeur de cabinet du ministre du Commerce et des approvisionnements, Fred Matoko, a indiqué que le commerce extérieur, grâce à l’interdépendance du monde d’aujourd’hui, est un domaine stratégique car, il constitue un puissant moteur de développement économique. Il stimule la croissance économique et crée des emplois. « Que les résultats attendus de cette session de formation servent à renforcer la contribution des différentes parties prenantes à la mise en œuvre effective de la zone de libre échange continentale et de l’agenda 2063 de l’union africaine », a souhaité Fred Matoko. Rappelons que lors de la 10e conférence ministérielle de l’OMC tenue en 2015 au Kénya, les ministres avaient adopté des décisions visant à rationaliser les échanges, éliminer les subventions à l’exportation des produits agricoles et renforcer le développement général. Au comité du commerce et de l’environnement tenu en juin dernier, les pays membres de cette institution avaient, quant à eux, souligné l’importance des efforts globaux pour mieux gérer les océans et les ressources marines dans le monde, afin de lutter contre la pêche illégale puis, négocier un résultat sur les subventions à la prochaine conférence ministérielle de ladite organisation prévue au mois de décembre prochain en Argentine. Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :Une vue des experts africains lors de l'atelier de formation Notification:Non |