Commerce : baisse de 40% des investissements chinois en Afrique

Mardi 17 Novembre 2015 - 18:15

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Le gouvernement de la Chine a présenté, le 17 novembre, les chiffres officiels qui confirment un effondrement des investissements directs situés à 1,19 milliard de dollars américains au cours du premier semestre de l'année en cours, soit la période comprise entre janvier et juin 2015. Toutefois, selon les dirigeants chinois, les économies africaines vont ressentir leurs effets sur le long terme. Mais les perspectives d'avenir restent optimistes, avec l'annonce de la multiplication par 50 des investissements chinois en Afrique d'ici à 2020.  

 

 

Au cours des cinq prochaines années, la Chine espère atteindre le cap des 100 milliards de dollars américains d'investissements directs en Afrique. En d'autres termes, le gouvernement tient à renforcer sa présence économique en Afrique. Pour l'heure, les autorités chinoises expliquent le ralentissement actuel par plusieurs facteurs dont la faiblesse de la reprise économique mondiale, les fluctuations des prix des marchandises internationales et la déclaration de l'épidémie d'Ébola dans le continent africain. Malgré une conjoncture difficile, il n'est pas question, du moins à ce stade, de suspendre les programmes en cours. En effet, le potentiel du marché, l'environnement commercial et les demandes de développement industriel bilatérales maintiennent l'attractivité du continent africain.

Dans une analyse plus fouillée, un expert chinois estime que les stratégies d'investissements à l'étranger de son pays en Afrique, à travers certaines intiatives comme "la Ceinture et la Route" (la Ceinture économique de la Route de la soie et la Route de la soie maritime du 21e siècle), participent à stimuler la croissance économique mondiale. Cet avis est partagé par certains experts américains. en effet, réunis en Turquie dans le cadre du G20, les pays les plus développés ont réaffirmé la nécéssité de renforcer la reprise économique mondiale et le potentiel de croissance. Ils ont ainsi appelé à des actions plus collectives pour réaliser une croissance forte, durable et équilibrée capable de profiter même aux pays en développement. Et la stratégie gagnant-gagnant de la Chine permet justement d'atteindre de bons résultats.          

 

Laurent Essolomwa

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