Club-2002-PUR : Guy César Wilfrid Nguesso se maintient en politique

L'homme a entretenu le suspense au point que dans son discours du 16 mai, à l'ouverture du congrès extraordinaire du Club 2002-Parti pour l'unité et la République, il a dit comprendre la peine de ses militants : « Le 30 janvier 2014, à l’occasion de la célébration du douzième anniversaire de notre parti à Pointe-Noire, j’ai fait l’annonce publique de ma foi et de mon appel à servir le seigneur Jésus Christ. J’ai été sensible à l’émoi suscité par cette annonce. Je le comprends. J’ai tout autant été touché par toutes les sollicitudes et tous les messages des militantes et militants du parti et même au-delà de notre mouvement politique », a-t-il déclaré.

Et d'ajouter, prudent, au sujet des conclusions du congrès : "Je prends devant vous l’engagement d’en respecter l’esprit et la lettre". Tout était dit. La fin des travaux l'a confirmé. Guy César Wilfrid Nguesso prend les rênes du Conseil de surveillance de son parti. Juste Moundélé est désigné par le congrès secrétaire général du parti.

À travers cet acte, Guy César Wilfrid Nguesso fait preuve de maturité politique. Une vertu qu'il a reconnue également aux cadres, militants et sympathisants du parti. Sont aussi évacuées toutes les peurs et inquiétudes de tous ceux qui pensaient que le Club-2002, parti pour l’unité et la République devait être dissout comme il avait été annoncé le 30 janvier 2014 à Pointe-Noire.  

Une nouvelle ère, de nouveaux défis...

Dans les messages délivrés par les douze départements que compte le parti à travers le Congo et la fédération France-Europe, les intervenants sont revenus sur la nécessité de relancer le parti. D'autres intervenants plaidé pour la pacification du Congo, sa reconstruction et l’unité nationale, idéal primordial du Club-2002, dès sa création. En terme de défis, les regards de tous les Congolais sont aujourd’hui rivés sur 2016, année de la tenue de l’élection présidentielle. La contribution du Club 2002-PUR, ont-ils déclaré, est plus que sollicitée.

Le thème du congrès qui était : «  l’avenir  en marche pour une nouvelle République avec Denis Sassou N’Guesso », est révélateur à plus d’un titre. « La nouvelle République que nous souhaitons bâtir passe inévitablement par le changement de la Constitution post-conflit du 20 janvier 2002. La nouvelle loi fondamentale devra prendre en compte les exigences de la bonne gouvernance politique et économique, de l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif et de  l’épineuse question de la protection du bassin du Congo, en vue de la protection de l’humanité et de la justice sociale », a expliqué Guy César Wilfrid Nguesso.

Au terme des travaux, il a été mis en place un conseil de surveillance de neuf membres dirigé par le président fondateur, Guy César Wilfrid Nguesso, un secrétariat permanent de vingt neuf membres et une commission de contrôle et d'évaluation de cinq membres. Ces instances doivent être dotées de la stratégie dans la gestion des ressources humaines, tout en sachant concilier sagesse et jeunesse.