Changements climatiques : la situation des populations vulnérables inquiète

La recommandation a été formulée par le coordonnateur sous régional de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), Michel Ndjatsana, lors d’une réunion de vulgarisation des  résultats d’une recherche menée dans trois secteurs, dans le cadre du projet « Africaninteract ». Un plan visant à promouvoir le dialogue entre ces deux acteurs, et à aider les populations vulnérables à s’adapter aux impacts liés aux changements climatiques.

En effet, dans le domaine de la santé, le changement climatique est la cause du déplacement des poches de certaines  maladies qui disparaissent d'une zone donnée  pour apparaître de manière plus amplifiée dans une autre.

Dans le secteur agricole par contre, cette étude relève la sècheresse des plantations ainsi que la disparition des anciennes variétés de plantes telles que le maïs et l’arachide, due à la perturbation des saisons. S’agissant du secteur urbain on déplore des érosions  et des inondations dues aux pluies abondantes.

« Il faut que ces deux acteurs collaborent afin que les chercheurs mettent à la disposition des politiques les résultats de leurs recherches et aux politiques de présenter aux experts les priorités nationales ou régionales dans ce secteur  », a déclaré, le coordonnateur sous régional de la Commission des forêts d’Afrique centrale.

Lancé  en 2012, Africainteract est un projet financé par le Centre de  recherche pour le développement international. Il vise l’établissement d’un lien entre les chercheurs et les décideurs politiques.

Rappelons que pour faire face aux changements climatiques et à la réduction des gaz à effet de serre, la République du Congo a mis en œuvre le Programme national d’afforestation et de reboisement. Il a de même adhéré au processus Redd+.