Championnat national d’Elite direct Ligue 1 : la Fécofoot se prononce pour la réduction progressive des clubs participants

Depuis deux ans, le nombre de participants n’a cessé d’accroitre. Il est passé de 16 à 18 avant d’atteindre 20 cette saison. En raison des arrêts répétés du championnat après la phase aller, aucun club de Ligue 1 n’a été relégué. Curieusement la commission d’organisation des compétitions validait  les montées de clubs de Ligue 2, avant que cette  pratique ne commence  à agacer. Cette saison, des descentes seront enregistrées selon les assurances de Jean Michel Mbono.

« Que chacun le sache. Les deux dernières équipes particulièrement le 19 et 20^e seront reléguées en Ligue 2. Les 17^e et 18^e jouent les barrages avec les premiers de chaque zone du championnat national Ligue 2 », a commenté le président de la Fécofoot. D’après lui, le championnat national 2016-2017, connaîtra, la  saison prochaine, la participation de 18 équipes notamment les 16 meilleures équipes de Ligue 1 plus les deux vainqueurs issus des barrages.  Ce sera pour la Fécofoot, un challenge avant  de renouer avec le championnat à 16 équipes puis pourquoi pas 14 comme l’a toujours souhaité la Fifa.

Jean Michel Mbono a aussi assuré que la phase retour va se disputer, afin que le Congo présente un champion digne de ce nom en compétitions africaines. Le président de la Fécofoot fonde ainsi ses espoirs sur le partenariat Fécofoot-clubs, lequel a abouti à  la régularité et l’effectivité du déroulement des rencontres de la phase aller à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Sibiti et Kinkala de la première manche, dont le niveau a été aussi apprécié . Les équipes se valent à peu près comme en témoigne le classement des six premiers: l’ AC Léopards, la Jeunesse sportive de Talangaï, la Jeunesse sportive de Poto-Poto, Diables noirs, Etoile du Congo et Cara sont les équipes les plus classées.  

« Ce bon déroulement s’explique parce que la Fécofoot est sortie des sentiers battus pour l’organisation du championnat national direct Ligue 1. Ce qui veut dire que contrairement aux pratiques anciennes où la Fécofoot était la seule maîtresse de jeu, l’édition 2015-2016 a vu un partenariat noué entre la Fécofoot et les clubs. Un cahier de charges relatif aux conditions de participation à cette compétition soumis à leur appréciation a connu leur entière approbation », a indiqué Jean Michel Mbono.

La Fécofoot, a souligné son président, entend lutter pour mettre un terme à des pratiques qui ne contribuent  pas à l’amélioration de l’image du football national. Elle a  condamné l’attitude des faibles  qui justifient leurs contre-performances  par la corruption des officiels des matches, voire des joueurs, des arrangements ou matches truqués sans  preuves valables. « Ces pratiques qui ne contribuent pas à améliorer l’image de notre football méritent d’être sanctionnées chaque fois que le dénonciateur pris la main dans le sac n’apporte pas les preuves ».