Céni : 2014 sera une année électorale

Samedi 28 Décembre 2013 - 14:00

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D’après l’abbé Apollinaire Malumalu, son institution organisera désormais des élections chaque année à partir de l'année prochaine jusqu’en 2016.

La détermination de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) d’organiser des élections transparentes, apaisées et crédibles, à l’horizon 2016, ne fait plus l’ombre d’aucun doute. L’Institution que pilote l’abbé Apollinaire Malumalu entend apporter des correctifs nécessaires afin de recadrer le cycle électoral par la tenue des scrutins non encore organisés. Dès les derniers mois de l’année 2014, apprend-on, la Céni tient à organiser les élections urbaines, municipales et locales avant les provinciales, les sénatoriales et l’élection des gouverneurs en 2015. Le chronogramme ainsi élaboré prévoit la présidentielle et les législatives nationales en 2016 conformément à la Constitution. Conscient de l’immensité des tâches qui l’attendent, l’abbé Malumalu veut se donner, d’ores et déjà, les moyens de sa politique.

D’où le sens des séances de travail intensives organisées ces derniers jours entre la Céni et les experts du gouvernement pour justement bien fixer les budgets des élections urbaines, municipales et locales qui auront lieu à la fin de 2014. Il est question de doter l’institution électorale d’un outil de budgétisation pluriannuelle qui permettra de dégager le coût global et exact des différentes élections. En fait, la Céni tient, par cette démarche, à avoir une idée précise sur la hauteur de ce que pourra être l’apport financier du gouvernement par rapport aux autres appuis attendus. « À partir de là, nous saurons comment exposer aux différents partenaires les requêtes des contributions », a-t-il déclaré tout récemment.

C’est dire que la Céni aura énormément besoin d’argent pour mener à bien le processus électoral d’autant plus qu’elle a pris l’option d’organiser des élections chaque année à partir de 2014 jusqu’en 2016. Tout un challenge pour cette institution électorale qui veut se prémunir de tous les atouts nécessaires afin d’être à la hauteur du défi. « Nous sommes à pied d’œuvre. Nous sommes en train de lancer l’opération de fiabilisation du fichier électoral et de cartographie », a expliqué l’abbé président au sortir de l’audience qu’il venait dernièrement d’accorder à l’ambassadeur d’Italie en RDC. L’enjeu à l’heure qu’il est consiste à examiner la faisabilité de tous ces niveaux de scrutins et trouver des financements nécessaires. Là-dessus, l’Italie s’est engagée à appuyer financièrement la Céni à côté de l’Union européenne et de la communauté internationale obligées de s’impliquer, comme en 2011, dans le processus électoral en RDC.  

 

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

L'abbé Apollinaire Malumalu