CAN 2017 : le technicien belge Daniel Claesen envisage une compétition "serrée"

Le coup d’envoi de la 31^e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) sera donné dans quelques jours à Libreville au Gabon. Seize pays, ainsi que la Côte d’Ivoire -pays détenteur du trophée de l’édition précédente-, se donnent rendez-vous avec l’objectif de remporter le trophée. Entraîneur belge de football, Daniel Claesen, qui a accumulé de l’expérience sur le football africain, soutient que « ça va être une compétition très serrée dans l’ensemble. Et il y aura éventuellement des surprises ». Pour sa part, le Cameroun, pays où il a exercé pendant quelques temps, va avoir une CAN compliquée par rapport au groupe dans lequel il se trouve. Les Lions indomptables camerounais sont dans le groupe A en compagnie des hôtes Panthères du Gabon, des Étalons du Burkina Faso et la surprenante Guinée Bissau qui participe à sa première CAN.

Et  Daniel Claesen s’attarde sur cette invitée inédite : « Il y a le petit poucet, la Guinée Bissau, qui participe à sa première CAN, pourrait être la surprise de cette compétition ». Le très relevé groupe C attire aussi l’attention du technicien belge de football. On y retrouve la Côte d’Ivoire emmenée par le sélectionneur Michel Dussuyer, le Maroc conduit par Hervé Renard (double champion d’Afrique avec la Zambie et la Côte d’Ivoire), le Togo de Claude Le Roy et la République démocratique du Congo de Florent Ibenge. « Je pense que le Maroc pourrait faire un beau parcours. Je félicite Claude Le Roy qui a réussi à qualifier le Togo malgré une situation difficile du football togolais », a-t-il confié aux Dépêches de Brazzaville.

Daniel Claesen note que le niveau du football africain s’est légèrement amélioré, mais on peut faire encore mieux d’ici quelques années. Récemment rentré en Belgique après avoir passé quelques temps de travail dans une académie de football sur le continent, il fait noter : « Je reviens d’une prestation enrichissante sur le plan football et humain. Il y a de grosses difficultés organisationnelles et je n’ai pas touché mon salaire pendant tout ce temps, j’ai donc été obligé d’arrêter ».