CAN 2017 : La Tunisie se relance en plombant l'Algérie

Jeudi 19 Janvier 2017 - 21:57

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

La Tunisie, battue par le Sénégal lors de la 1re journée, s'est relancée en dominant l'Algérie (2-1) lors d'une opposition entre voisins maghrébins, jeudi à Franceville. Les Fennecs, eux, sont quasiment éliminés.

Les Aigles de Carthage comptent trois points, contre un seulement pour les Algériens, qui devront absolument battre le Sénégal, déjà qualifié, lors de la dernière journée pour espérer voir les quarts.

L'Algérie avait déjà frôlé l'humiliation en sauvant le point du nul face au Zimbabwe (2-2) grâce à un doublé de Mahrez. Mais le Ballon d'Or africain 2016 n'a pas confirmé cette entrée en matière tonitruante.

Lors de leur précédente opposition en CAN, à l'édition 2013, la Tunisie s'était déjà imposée, mais de justesse 1-0 (but de Msakni dans le temps additionnel). Ce jeudi, l'écart fut le même mais la victoire plus nette.

Un but contre son camp du capitaine Mandi, provoqué par un centre de Msakni (50e), et un penalty transformé par Sliti après une faute de Ghoulam sur Khazri (66e), ont matérialisé la mainmise tunisienne, et la réduction du score des Verts signée du remplaçant Hanni d'une belle frappe en pivot est intervenue trop tard (90e+1).

Mathlouthi décisif puis blessé

Les Tunisiens de Henry Kasperczak auraient pu corser l'addition lorsque le ballon longeait la ligne de but et qu'Akaïchi, excentré, trouvait le poteau extérieur (21e), puis en fin de partie avec des espaces béants et des contre-attaques mal négociées.

Brahimi, peu en vue, traduisait toute la frustration algérienne en tapant de rage du pied dans une glacière au moment de son remplacement, à un gros quart d'heure du terme.

Le sélectionneur Georges Leekens, qui était à la tête des Tunisiens à la dernière CAN, était privé de son gardien M'Bolhi et de son attaquant Soudani, même si l'arrière gauche Ghoulam et l’attaquant Slimani, qui étaient incertains, ont finalement pu jouer.

Le gardien N°2, Asselah, n'a rien pu faire tandis que son homologue tunisien, l'expérimenté Mathlouthi, s'est montré décisif : il a éteint les rares velléités algériennes en début de match, arrêtant une tête de Bensebaini à bout portant (6e) puis une reprise de Mahrez servi par (24e). Seule ombre au tableau, pour les Aigles de Carthage : la sortie sur blessure de leur gardien à la 87e.

Camille Delourme avec AFP

Légendes et crédits photo : 

Le Lillois Naim Sliti célèbre son but, le deuxième de la Tunisie, face au grand rival algérien (Khaled Desouki/AFP)

Notification: 

Non