Bernard Pépin Boungoula : "Les Jeux Africains ont permis de promouvoir la boxe à Brazzaville "

Jeudi 10 Septembre 2015 - 19:45

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Le secrétaire général de la Fédération congolaise de boxe, Bernard Pépin Boungoula, coordonnateur du site du gymnase de Talangaï, l’a annoncé au cours d’un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville.

Dépêches de Brazzaville : Combien de catégories de boxeurs avez-vous présentées pour ces 11èmes Jeux Africains ?

Bernard Pépin Boungoula : Nous avons dix catégories de poids qui partent de 46-49 jusqu’à plus de 91 kg (super lourd). Chaque boxeur est resté dans sa catégorie.

DB : Comment appréciez-vous le comportement du public brazzavillois ?

BPB : Le public est très enthousiaste. Cela a même surpris le staff de la confédération africaine de boxe. Il pensait que le public n’allait pas remplir le stade. Nous sortons de Casablanca, mais ce que nous avons vécu là-bas et ce qui se passe présentement ici, à Talangaï, c’est le jour et la nuit. La délégation de la Confédération africaine de boxe est vraiment émotionnée. Le gymnase compte 3.500 places, chaque jour, nous sommes en train d’atteindre plus de 5.000 places. La police est chaque fois obligée de bloquer l’entrée aux retardataires parce qu’il n’y a plus de places assises ni débout à l’intérieur.

DB : Est-ce pour dire que le message est bien passé au niveau de la jeunesse ?

BPB : Évidemment ! Cela revient à dire que la jeunesse a bien reçu le message et il revient aussi à cette jeunesse de prendre à bras le corps cette discipline qu'est la  boxe. Avant les Jeux Africains, la boxe s’exécutait timidement. Les Jeux Africains vont nous servir de référence. Je pense que le public qui arrive très nombreux va s’intéresser au maximum à la pratique de cette discipline. Aujourd’hui nous avons les infrastructures, le matériel. Donc, les enfants peuvent maintenant s’exprimer pleinement dans cette discipline qu'est la boxe.

DB : Pourquoi n’y a-t-il que trois rounds ?

BPB : Nous sommes à la version amateur qui ne donne accès qu’à trois rounds de trois minutes. Le semi-professionnel passe de cinq à six rounds. Le professionnel de huit à douze rounds. Nous appelons les sponsors parce qu’on ne peut pas lancer le semi-professionnalisme sans eux car c’est une étape qui nécessite un sponsoring spécial.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo : Bernard Pépin Boungoula, secrétaire général de la Fédération congolaise de boxe

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