Bassin du Congo : plus d’actions pour assurer une exploitation durable des forêtsLundi 21 Novembre 2016 - 13:30 Les membres du Conseil pour la bonne gestion des forêts (FSC) et les parties prenantes du Bassin du Congo, - Cameroun, Congo, Gabon, et RD. Congo-, viennent de renouveler leur engagement en faveur de la mise en œuvre du plan stratégique du FSC 2015-2020, avec une meilleure implication des populations autochtones. La journée d’échanges qui a réuni le 19 novembre à Brazzaville les membres du conseil d’administration du FSC et les acteurs de la sous-région notamment les pouvoirs publics, la société civile et les entreprises, a permis aux participants de définir les meilleurs moyens pour protéger les forêts et les populations qui en dépendent. Cette rencontre, d’après Kim Carstensen, le directeur général du FSC, vise à informer les parties prenantes des prochaines étapes de la mise en œuvre du plan stratégique du FSC 2015-2020 ; des principales conclusions des précédentes régionales ; du rôle du « IFL Solutions Forum » facilité par le FSC ; et de la motion 65 qui définit la façon de garder intactes les forêts. « Nous allons discuter de la manière de faire, de définir les indicateurs principaux. La motion 65 définit comment conserver 80% du paysage forestier tout en laissant la possibilité aux parties prenantes de dire quelle est la manière qui est mieux adaptée à leurs écosystèmes forestiers », a indiqué Kim Carstensen. En effet, la gestion durable des ressources forestières soulève l’épineuse question de la participation des populations autochtones et locales. Même si le Congo pour l’heure demeure l’unique pays en Afrique centrale à avoir adopté une loi qui promeut la défense et la reconnaissance des droits des populations autochtones, il lui reste néanmoins des efforts à fournir dans la mise en œuvre effective de ces engagements. Le directeur de programme FSC Bassin du Congo, Mathieu Auger-Schwarzenberg, estime que ces discussions avec les parties prenantes du Bassin du Congo ont été une occasion pouvant aider à mieux cerner les challenges et les défis liés au changement climatique afin de trouver les meilleures stratégies nécessaires à la sauvegarde des forêts et des populations qui en dépendent. Parmi les membres du conseil d’administration du FSC, il y a un comité permanent des populations autochtones en charge de défendre les intérêts de ces minorités. « On a placé très haute la reconnaissance des droits ancestraux des populations autochtones au sein de l’organisation. C’est l’un des défis majeurs qu’est en train de relever notre organisation », a-t- il affirmé, ajoutant que l’organisation dispose d’un ensemble d’outils qui permettent aux entreprises privées d’impliquer les populations autochtones dans l’exploitation forestière. Pendant les plénières de Brazzaville, le leader d’opinion des aborigènes du Canada et deux représentants des populations autochtones du Bassin du Congo ont aussi exposé les préoccupations de cette catégorie de la population mondiale. En effet, le FSC reste la première organisation internationale à avoir développé une certification environnementale crédible des ressources naturelles. Les principaux opérateurs forestiers européens du Bassin du Congo certifiés : FSC, Cib, Olam… La vocation du FSC, que confie Mathieu Auger-Schwarzenberg, est de promouvoir une gestion économiquement viable, socialement bénéfique et environnementalement durable pour l’ensemble des forêts du monde. L’organisation tient son conseil d’administration trois fois l'an dans des endroits qui sont choisis en fonction de la facilité des équipements. Le Conseil d’administration du FSC regroupe douze membres qui sont répartis en quatre chambres d’intérêt.
Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :Les participants lors des discussions Notification:Non |