Bassin du Congo : de nouveaux moyens de surveillance des zones protégées transfrontalièresVendredi 21 Avril 2017 - 21:07 Un atelier d’échange et de formation consacré à la lutte contre le braconnage et le trafic illicite des produits forestiers s’est tenu les 20 et 21 avril, à Brazzaville. Ayant regroupé des acteurs des deux Congo, des experts et partenaires, la rencontre est censée renforcer la coordination en impliquant au mieux la justice et les services de douane, police, gendarmerie… dans les opérations de coup de poing et de patrouilles. En effet, l’atelier d’échange et de formation s’inscrit dans le cadre du projet Africa Twix, lequel promeut la réduction du phénomène de braconnage et le commerce des espèces végétales et animales par une amélioration des échanges d’information à l’aide de l’internet. Malgré les efforts menés à tous les niveaux, le braconnage, le commerce illicite de l’ivoire et d’autres produits forestiers persistent dans la sous-région Afrique centrale, dont la République du Congo et la RD. Congo. Des aires protégées et des zones protégées transfrontalières qui ont été créées par les Etats, avec le soutien des partenaires (WWF, le réseau de surveillance du commerce de la faune et de la flore sauvages, l’ONUDC…), demeurent la cible des trafiquants. D’après Pierre Taty, le directeur de cabinet de la ministre de l’Economie forestière, du développement durable et de l’environnement, cette rencontre qui réunit deux des pays exposés au commerce illicite des ressources forestières correspond à la stratégie africaine adoptée en juin 2015 à Johannesburg (Afrique du Sud) consistant à éradiquer le phénomène sur le continent. « En ce qui concerne les deux Congo, il s’agit de gagner le pari d’une meilleure coordination dans l’échange d’information et la collaboration entre les diverses administrations impliquées, notamment la douane, la police, la gendarmerie, l’OIPC Interpol, la justice… », a indiqué Pierre Taty. Hormis cet objectif principal, les parties prenantes du projet Africa-Twix ont convenu sur la nécessité de consolider la sécurité des données ; de mobiliser des partenaires pour un financement durable des activités du projet ; de poursuivre l’identification des sites critiques pour un meilleur quadrillage du territoire national en termes d’information sur le trafic etc. Le projet Africa-Twix est présent dans cinq pays d’Afrique centrale, à savoir le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon et la RD. Congo. Il bénéficie du soutien du Traffic, de l’ONG WWF France, de la coopération allemande GIZ, de la Commission des forêts d’Afrique centrale, ainsi que du département américain à travers l’Usfws.
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