Aviation civile : le budget de 2016 s’élève à plus de dix milliards FCFA

Au nombre des priorités que s’est fixée cette Agence on note le maintien des infrastructures aéroportuaires dans des conditions d’exploitations conformes aux normes de l’Organisation internationale de l’aviation civile.

« Outre la pérennisation de ces plates-formes aéroportuaires construites avec des investissements lourds, leur certification est notre priorité. Les équipements de sûreté utilisés au niveau des aéroports de Brazzaville et de Pointe-Noire, sont de même qualité que ceux d’Ollombo, Djambala, Ouesso et Dolisie. C’est pourquoi il nous faut suffisamment de moyens », a indiqué le directeur général de l’Anac, Serge Florent Nzota.

Outre les questions liées à l’entretien de ces infrastructures, ce budget sera également utilisé pour des formations visant à renforcer les capacités du personnel de l’Agence.

En dehors du budget, les membres du comité de direction ont adopté le procès-verbal de leur session de février 2014, le rapport d’activités de 2015 ainsi que le programme d’actions de l’ANAC de 2016. Des recommandations relatives à l’adoption du rapport d’activités de 2015, la réforme du parc automobile, la mise en place d’une cellule de passation des marchés, au renforcement des mécanismes de recouvrement auprès des clients de l’ANAC ont été formulées. Cette agence compte de même sur la subvention de l’Etat pour entretenir des aéroports et aérodromes non concédés.

Notons que pour assurer pleinement ses missions de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile, l’ANAC a  mis en place entre autres, des règlements aéronautiques nationaux, des procédures et brochures diverses  afin de faciliter le travail des personnels techniques, notamment celui des inspecteurs.

Rappelons que c'est toujours dans le but de moderniser et réhabiliter les plates-formes aéroportuaires de Maya-Maya, Agostinho-Néto et celle d’Ollombo dans le département des Plateaux, la société des Aéroports du Congo  a, récemment, contracté une dette de dix-huit milliards FCFA, auprès de la BDEAC, la BGFI, la BCI et la Société générale du Congo.

Les investissements qu’elle compte réaliser concernent entre autres, la mise aux normes internationales de la chaussée aéronautique de l’aéroport international de Pointe-Noire, l’assainissement du site, le balisage lumineux et le marquage au sol.

D’autres travaux portent sur la réhabilitation et la mise aux normes de la distribution électrique, l’acquisition et le déploiement du matériel informatique de télécommunications ainsi que la vidéo-surveillance. La réalisation des clôtures fait aussi partie des travaux à exécuter.