Aviation civile : la liquidation des Lignes aériennes congolaises prend sa vitesse de croisière

Dans un avis adressé, le 23 avril, au public par le président du comité de liquidation des Lignes aériennes congolaises (LAC), cette structure informe de la réouverture de l’opération de vente des biens immeubles situés dans la ville-province de Kinshasa. Ceci serait dans le cadre de l’exécution de la sixième résolution du procès-verbal n°AGE/003/14 de l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires en sa session du 12 septembre 2014 portant dissolution et mise en liquidation des LAC-Sarl.

À en croire ce comité, pour des exigences liées à la sécurité et à la sûreté en matière d’aviation civile, la vente des bâtiments et installations situés sur le site de l’Aéroport international de N’Djili est exclusivement réservée aux organismes soit publics soit remplissant une mission de service public.

Dans la liste qui accompagne cet avis, il a été fait observer que cette société qui a fait la fierté de la RDC en matière d’aviation civile possédait encore dans ses actifs près de seize parcelles de diverses dimensions à Kinshasa, notamment dans les communes les plus prestigieuses dont Gombe et Ngaliema à l’usage résidentiel des bureaux et commercial.

À Gombe, par exemple, les lacs possèdent trois parcelles dont deux de 1 494,24 m2 et 3 023,56 m2, à usage résidentiel et une de 1 370 m2 pour des bureaux. Alors que dans la commune de Ngaliema, cette société en liquidation possède, au quartier Ma campagne, une parcelle à usage résidentiel d’une superficie 7 500 m2, au quartier Pigeon, deux autres d’une superficie 2 088 m2 et 16 668,23 m2, à usage résidentiel. Elle a également une autre à UPN d’une superficie 2 000 m2 à usage résidentiel. Six de ces parcelles sont situées dans la commune de Limete, une à Kalamu, une autre à Mont Ngafula, une autre encore à Selembaô, en plus d’une concession contenant des installations et bâtiments pouvant servir des bureaux dans la commune de N’sele.

Avec cette opération de vente des biens immeubles, les rideaux vont se refermer définitivement sur cette société d’État baptisée jadis Le Léopard volant appelée à laisser la place à Congo Airways créée récemment et qui a déjà bénéficié de trois gros porteurs achetés par le gouvernement. Cela mettrait également fin à toutes les actions de revendication des agents et cadres de cette société, qui réclamaient plutôt la restructuration de leur entreprise en lieu et place de sa liquidation telle que souhaitée par les gouvernants et qui prit forme avec l’aboutissement des différentes procédures dont cette opération de vente en est une.