Afrique centrale : la BDÉAC reste optimiste pour 2015Samedi 13 Décembre 2014 - 15:30 Le président de la BDÉAC, Michaël Adande, l’a confirmé le 13 décembre à Brazzaville, à l’issue du dernier conseil d’administration de cette institution bancaire. Une annonce a été faite au lendemain de la rencontre consacrée au bilan des réformes et activités 2014 ainsi qu’aux perspectives 2015. La banque a été marquée durant 2014 par une forte activité opérationnelle. Cependant malgré les écueils, certaines réalisations ont été exécutées. Les objectifs fixés en 2014 ont été largement dépassés. « C’est une tendance que nous observons depuis 2 à 3 ans. Elle est irréversible parce que la BDÉAC s’est positionnée en acteur majeur pour le financement des projets de la sous-région », a indiqué le président de la banque. En termes de financement, quatre projets viennent solder les 170 milliards de 2014. De façon pèle-mêle, un des projets concerne le soutien à une banque de la place pour accompagner les activités de la SNPC (Société nationale des pétroles du Congo). Outre les projets relatifs aux pays de la sous-région individuellement, est aussi répertorié un projet intégrateur sur les infrastructures routières entre le Cameroun et le Tchad. Les administrateurs du conseil ont aussi analysé la question du budget 2015 avec un objectif de financement de 190 milliards Fcfa. Un montant qui pourrait être revu à la hausse. La banque a vu son capital augmenté de 210 à 1200 milliards Fcfa. Une augmentation qui se justifie en fonction des besoins qui s’expriment. Dans le cadre de l’achèvement des réformes de la Banque, ils ont discuté de la proposition de mise en place d’un dispositif de conformité de lutte anti-blanchiment et contre le financement du terrorisme. L’adoption de ce dispositif permettra à la BDÉAC de renforcer la sécurité de ses opérations et de s’inscrire dans la modernité. Optimiste, la BDÉAC souhaite également accompagner davantage le secteur privé des petites et moyennes entreprises et industries afin de renforcer leur capacité en leur permettant d’accéder aux ressources à travers des conditions flexibles. « la BDÉAC est un bel outil qui s’est positionné pour jouer un rôle majeur dans la transformation de nos économies. Nous disposons de beaucoup d’atouts, il va falloir que ce dernier nous permette de réaliser les projets dont on a besoin. La Banque se remet tout le temps en cause », a conclu Mickaël Adande.
Nancy France Loutoumba |