Festival Kolatier : le Congo est absent cette année

Cette plateforme de rencontres et d’échanges entre les groupes musicaux d’Afrique et les professionnels en provenance de plusieurs continents vise à offrir une meilleure vitrine aux groupes émergents d’Afrique, qui souffrent encore d’une faible visibilité. Depuis sa création, plusieurs artistes et opérateurs congolais avait pris l'habitude de participer à ce rendez, tels que le festival Brazza jazz fusion, Oupta, Hughes Gervais Ondaye.

« On n’a pas compris l'absence du Congo à cette édition. Alors que nous avons eu la présence de la République démocratique du Congo, du Gabon, du Cameroun », a regretté l’un des organisateurs. Cette année s’est tenu le salon professionnel, un espace aménagé pour les expositions et la promotion des œuvres et services, ainsi que des speed meetings, tête-à-tête organisés pour favoriser les collaborations et autres partenariats. Des concerts ont été offerts au public et aux professionnels présents.

Les groupes musicaux émergents étaient sélectionnés sur appel à candidature. Le comité de sélection a proposé tous ceux qui sont à même d’intéresser les diffuseurs. Biennale créée en 2003 par l’association camerounaise REPAC, le Kolatier est devenu en 2010 le Marché des musiques d’Afrique. Evénement conventionné par le gouvernement du Cameroun, à travers le ministère des Arts et de la Culture, son objectif est d’offrir une meilleure vitrine aux groupes musicaux émergents d’Afrique et de contribuer à leur professionnalisation.