Élections locales 2014 : le Pnud s’engage à former 200 observateurs nationauxMardi 18 Mars 2014 - 18:40 Ce projet est l’une des recommandations de l’atelier de formation que le Pnud a organisé, du 17 au 18 mars à Brazzaville, à l’endroit des acteurs intervenant dans le processus électoral congolais L’un des formateurs, Doudou Dia, directeur exécutif de l’Institut panafricain Gorée du Sénégal, spécialisé dans les questions électorales et la prévention des conflits électoraux, l’a fait savoir au terme des travaux. « Nous avons été mandatés par le Pnud dans le cadre d’un projet d’accompagnement du processus électoral au Congo. Ce processus va de mars 2014 jusqu'aux élections locales prévues pour le mois de juin. L’objectif est de former 200 observateurs venus essentiellement de la société civile », a expliqué Doudou Dia. Il a, par ailleurs, poursuivi qu’une unité de monitoring des médias, composée de 22 journalistes, a été mise en place, en partenariat avec le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC). « Les moniteurs, constitués essentiellement des journalistes, seront déployés sur le terrain afin de remonter les informations au niveau du Conseil supérieur de la liberté de communication », a ajouté l’expert. La formation était également axée sur l’administration électorale. Dans ce cadre, il a expliqué : « Nous avons eu à former les membres de la Cour constitutionnelle, ceux du Conseil supérieur de la liberté de communication, de la Direction générale des affaires électorales, les cadres du ministère de l’Intérieur et de la Commission nationale d’organisation des élections, ceux des partis politiques et de la société civile. » Cette formation, a renchéri l’orateur, a permis aussi de présenter un aperçu large sur les principes et normes internationaux en termes d’élections et de voir le fonctionnement et la responsabilité de chaque partie prenante, ainsi que leurs interactions. Durant cette formation, un réseau d’organisation de la société civile intervenant dans le domaine des élections a été créé. « Nous pensons que la société civile est un maillon important dans le processus électoral car elle est le tampon naturel entre les populations et les pouvoirs publics. À ce sujet, nous avons mis en place une superstructure qui regroupe l’essentiel des réseaux et des organisations de la société civile congolaise œuvrant dans le domaine des élections. L’idée ici est de voir comment harmoniser les stratégies d’intervention et les initiatives de chacun », a conclu Doudou Dia. Tiras Andang Légendes et crédits photo :Les participants à l'atelier de formation |