Handball : des arbitres renforcent leurs capacitésLundi 7 Mai 2018 - 18:45 La Fédération congolaise de la discipline a organisé, le 5 mai au complexe sportif de Pointe-Noire, un séminaire auquel ont pris part également les entraîneurs et officiels de table.
Brazzaville accueillera, du 2 au 12 décembre, le Championnat d'Afrique des nations de handball féminin. En prélude à ce rendez-vous, la Confédération africaine de handball (Cahb) animera, du 15 au 25 juin, toujours dans la capitale congolaise, une formation d'arbitres nationaux. Mais suite au retrait de trois paires d'arbitres congolais sur cinq par la Cahb, le président de la Fédération congolaise de hanball (Fécohand), Jean-Claude Ibovi, a pu obtenir de cette instance panafricaine l’organisation d’un séminaire des arbitres afin de rehausser leur niveau avant la compétition. C’est, d’ailleurs, la raison de la mission de travail qu'il vient d'effectuer à Pointe-Noire, afin de sensibiliser les arbitres de cette ville à cette formation. Accompagnée de l'ancien directeur technique national, Daniel Mvoula, la délégation de la Fécohand a outillé des entraîneurs, officiels de table et arbitres. « Au niveau des délégués, nous avons déjà un staff bien présent et capable de supporter une Coupe d’Afrique. Mais, au niveau des arbitres, la Confédération africaine de handball vient de nous retirer trois paires, il n’en reste plus que deux. Cela pose problème. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de prendre les choses en main à Brazzaville et Pointe-Noire qui sont des ligues phares de la fédération pour réhausser leur niveau », a expliqué Jean-Claude. Il a indiqué que le séminaire de renforcement des capacités organisé à Pointe-Noire a pour but d’identifier les meilleures paires qui participeront à la formation de Brazzaville. « Nous cherchons cinq paires de bonne qualité tout en tenant compte du genre pour cette formation qui sera animée par les experts Cahb», a-t-il ajouté. Jean-Claude Ibovi a, par ailleurs, souligné que la fédération est déjà dans la fièvre de la compétition, en attendant la deuxième mission d'inspection de la Cahb après la validation de la première. Il s’est toutefois inquiété du fait que l’équipe nationale qui portera l’étendard du Congo au Challenge Édith-Lucie-Bongo-Ondimba n’est pas encore mise en place. Une équipe technique sera en route pour la France afin de bâtir le pool de Paris, parce qu’un pays ne peut pas abriter une compétition sans être capable d’atteindre les demi-finales ni jouer le podium, a signifié le président de la Fécohand. Le gérant du handball congolais s’est également préoccupé du niveau de cette discipline qui bat de l’aile dans la deuxième ville du pays. «Le manque de gymnase à Pointe-Noire fait que tous les joueurs s'intéressent à aller jouer à Brazzaville et le championnat de Pointe-Noire, qui était un championnat phare, est reduit au plus bas niveau, c'est regrettable », a déploré Jean-Claude Ibovi. Au sortir du séminaire, l'un des participants a félicité la Fécohand pour cette séance de formation. «La journée a été bénéfique pour nous les entraîneurs, les officiels de table et les arbitres, notamment pour ceux qui ignoraient certaines règles de jeu », a-t-il témoigné.
Charlem Léa Legnoki Légendes et crédits photo :- Une vue de la salle lors de la séance de travail entre les membres de la fédération et les participants (Adiac) Notification:Non |