Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
EquilibreSamedi 5 Mai 2018 - 19:36 La remise en ordre de nos finances et de notre gouvernance publique se combinant avec la finalisation de l'accord du Fonds monétaire international et la remontée des cours du pétrole sur les marchés mondiaux, il ne fait plus aucun doute que le Congo reprendra sa marche en avant dans les prochains mois. Avec, très probablement, une accélération de la croissance de son économie dont nous ne prenons pas encore la juste mesure. Dans ce contexte très favorable, il est une règle que devraient s'imposer les pouvoirs publics : celle de l'équilibre. L'équilibre, c'est-à-dire la juste répartition des moyens financiers qui naîtront de ce bond en avant entre, d'une part, les différentes classes sociales composant la société civile et, d'autre part, les différents départements que compte le Congo, notre Congo. Faire en sorte que les plus défavorisés bénéficient en priorité et dans tous les domaines de l'augmentation des moyens financiers que provoquera à coup sûr et à bref délai le rebond économique attendu doit être une priorité pour l'Etat. Car c'est cette action collective qui mettra fin à la misère dont souffrent encore trop de nos concitoyens et qui accélèrera l'émergence d'une classe moyenne aussi dynamique qu'ambitieuse. Faire en sorte que l'argent affluant vers nous n'aille pas dans la poche des plus riches, mais contribue au progrès social collectif sera certainement demain un objectif facile à atteindre. Préparons-nous y donc dès à présent. Si, dans le même temps, la République veille à ce que tous les départements du pays, y compris les plus éloignés des grandes cités, profitent eux aussi de l'amélioration des finances publiques sous la double forme d'une augmentation de leurs ressources et d'un aménagement de leurs infrastructures sociales, l'on verra se produire des avancées spectaculaires dans les secteurs d'activité les plus divers. L'agriculture, l'élevage, la pêche, mais aussi le commerce et l'artisanat contribueront alors de façon décisive à l'émergence de notre économie dans un contexte régional qui verra le Bassin du Congo s'imposer, grâce notamment au Fonds bleu, comme l'un des pôles les plus dynamiques du continent. Anticiper ce mouvement ne peut être que très profitable pour chacun de nous.
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