Kintambo : le Dr Oly Ilunga visite le centre hospitalier Nganda

Samedi 24 Février 2018 - 14:30

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Sous la conduite du Dr Sulu et de l'ADG du centre hospitalier Nganda, le ministre de la Santé publique, le Dr Oly Ilunga, a exploré les installations de cette formation médicale située dans la commune de Kintambo.

Pour le ministre de la Santé publique, il est temps que les Congolais arrêtent d’aller se faire soigner ailleurs car, a-t-il dit, il est possible que nous fassions de la RDC un pool de santé en Afrique comme l’Inde en est  pour l’Asie du sud-est. Le Dr Oly Ilunga croit qu'on « doit avoir comme objectif  de ne pas se faire soigner en Inde ou de voir la médecine indienne venir dominer le secteur congolais, mais de faire en sorte que nous puissions être aussi un pool dans tout ce qui est sanitaire,  médico-pharmaceutique ». Le ministre de la Santé publique  révèle que  pour assurer une médecine de qualité dans les prochaines années, il faut soutenir des jeunes leaders et des leaders en herbe.
Le ministre de la Santé publique a également félicité le fondateur et administrateur directeur général du centre hospitalier Nganda, le Dr Sulu Maseb'a  Mwang, pour  sa  vision et son projet d'agrandissement et de faire de ce centre un pool de connaissances qui se lit sur les murs de cette structure médicale.

Le Dr Sulu, abordant dans le même sens que son hôte de marque, a souligné que se faire soigner chez soi est une fierté. Importer les soins en transférant les patients chez autrui constitue parfois une humiliation pour notre beau pays. Tout en affirmant qu’il est possible de soigner les patients congolais dans leurs pays et certainement au centre Nganda, Dr Sulu pense qu’en investissant davantage, il y a moyen d'améliorer les faiblesses et de rivaliser les hôpitaux enviés de l'étranger. «Cela peut être possible  par la formation des personnels prestataires et leur motivation, par l'acquisition des équipements médicaux de pointe qui nécessitera les mesures de détaxation, par la fiabilisation de l'énergie électrique qui n'est aujourd'hui que de type domestique avec ses coupures intempestives, par l'amélioration des voies d'accès, par le paiement par l'État de ses dettes et par l'intégration complète  des hôpitaux privés dans le seul et unique système de santé », a-t-il soutenu.

Aline Nzuzi

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