Industrie financière et TIC : quatre-vingts agents de la Sopéco et de Sikar-Finance formés

Lundi 22 Janvier 2018 - 15:45

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L’atelier de renforcement des capacités du personnel œuvrant dans le réseau MoneyGram international a été organisé les 19 et 20 janvier par Sikar-Finance, en collaboration avec la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco), sur « L’industrie financière et les TIC : cas du transfert d’argent au Congo ».

Moment d’échanges, de partage d’expériences et d’informations sur les opportunités qu’offrent les innovations technologiques, l’atelier MoneyGram 2018 a regroupé quatre-vingts cadres et agents de Sopéco et Sikar-Finance, dans le cadre du partenariat public-privé. Le but étant, entre autres, de présenter l’impact de la révolution technologique sur le développement socioéconomique à travers les entreprises de transfert d’argent et de mettre à la disposition des participants des outils nécessaires à réaliser les meilleures performances, à terme, dans le cadre de leurs tâches quotidiennes.

Cet atelier leur a aussi permis de regarder dans leur entièreté les outils qu’il faut acquérir pour un bon chef et le coaching à développer dans une organisation entrepreneuriale et de se doter des outils nécessaires sur le contrôle, la conformité et la gestion de la trésorerie. A cet effet, les participants ont suivi trois exposés, notamment sur « L’Industrie financière et les TIC : cas du transfert d’argent au Congo » ; « L’amélioration de la performance des organisations » ; le « Contrôle, conformité et gestion de la trésorerie sur le produit MoneyGram.

Ainsi, selon les participants, la finance et les TIC sont deux secteurs dans lesquels les pays d'Afrique en général et la République du Congo en particulier ont des atouts pour développer les activités économiques à forte valeur ajoutée, créatrices de richesses et d’emplois qualifiés. « Nous remarquons que des avancées très importantes ont été réalisées par le gouvernement dans le domaine de l’industrie des TIC avec l’arrivée de la fibre optique, qui nous permet aujourd’hui de subvenir à une partie de nos besoins locaux », ont-ils souligné dans leur compte rendu.

Rappelant les actions menées en 2017, dans le cadre du partenariat qui lie sa structure à la Sopéco, le président-directeur général de Sikar-Finance, super agent MoneyGram, Arsène Sita, a cité la réhabilitation de cinq bureaux de poste à travers le pays. Il s’agit de : Madingou; Ngo; Makoua; Abala et Mouyondzi. Selon lui, ces efforts qui vont se poursuivre cette année leur imposent de lever quelques contraintes susceptibles de gêner l’envergure de cette action. « C’est précisément l’objet de ces ateliers. Il s’agit de s’assurer que tous les acteurs commis à la tâche sont bel et bien au point. Ces ateliers de renforcement des capacités voudraient répondre à cette exigence en apportant aux cadres et agents de notre structure commune les outils nécessaires à la réalisation des objectifs assignés », a-t-il indiqué à l’ouverture des travaux.

Bientôt la réouverture du bureau de poste de Mossaka

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a, de son côté, rappelé qu’actuellement, les TIC impactaient tous les plans de la société, notamment le commerce, l’industrie, les finances, l’agriculture. D’où la nécessité d’intégrer systématiquement la dimension TIC dans les nouveaux défis que les entreprises, les administrations et les institutions sont appelées à relever. « Dans cet environnement de forte compétitivité de l’industrie financière, la bataille des marchés, l’attractivité des entreprises vont se jouer sur les facteurs clés de succès. Il s’agit de l’offre et de la qualité de services, du management des hommes mettant en avant la performance et l’adaptabilité au changement ainsi qu’à l’innovation technologique », a-t-il précisé.

D’après le ministre, l’organisation de cette formation répond à un double impératif : renforcer les compétences des agents en charge des transferts d’argent ; favoriser une meilleure coopération entre Sikar-Finance et la Sopéco. Annonçant la réouverture très bientôt du bureau de poste de Mossaka, dans la Cuvette, Léon Juste Ibombo a indiqué que le renforcement des capacités préparera également les participants à s’adapter à un nouvel esprit dans la gestion de la trésorerie et le contrôle. En effet, en leur qualité d’agents, chargés d’effectuer des transactions financières, leur devoir est, a-t-il rappelé, de réaliser un travail efficient et efficace, nécessaire à la prospérité des deux sociétés.

Clôturant les travaux, le ministre a insisté sur l’adaptation de ces deux sociétés aux mutations ainsi que la performance qui doit les caractériser dans un secteur concurrentiel comme celui des TIC. « Ce renforcement des capacités vient à point nommé, parce qu’il faut que nous puissions nous adapter y compris dans le cadre du partenariat public-privé. Si on ne s’adapte pas, si on n’est pas performant, on disparaît. Si la Sopéco n’est pas performante, Sikar-Finance ira ailleurs, il trouvera un autre partenaire, mais si jamais la Sopéco est performante, alors Sikar-Finance s’attachera à ce partenariat », a conclu Léon Juste Ibombo.

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Léon Juste Ibombo entouré des directeurs généraux de Sopéco et de Sikar-Finance/ Les officiels posant avec les participants/Adiac

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