Concert de percussions : « Ka bien », une rencontre des tambours d’Afrique

Mercredi 13 Décembre 2017 - 16:12

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« Ka bien » est le nom du concert qui sera donné par le percussionniste Sonny Troupé avec le Quatuor Doundouba et le groupe pygmée Aka, Ndima, le 15 décembre à partir de 19 heures à l’Institut français du Congo (IFC).  

Dans quelques jours, l’IFC va vibrer aux rythmes de tambours et de bien d’autres percussions endiablées avec un concert  qui va regrouper le Quatuor Doundouba, l'ensemble Aka Ndima et le percussionniste Sonny Troupé. Ces derniers, par la richesse des rythmes et des timbres, mais aussi par leur puissance sonore qui évoque l’Afrique, vont impressionner le public.

Avec « le Quatuor Doundouba », place aux percussions du Congo : quatre tambours se réunissent autour de Mohammed Sylla, Dédé Kouyaté, Handry Hally Massamba et Fabe Beaurel Bambi. Ces artistes ne sont plus à présenter dans la ville de Pointe-Noire où ils ont su se faire un nom en moins de deux années d’existence. Leur originalité, faite de fraîcheur et de punch vitaminé, a séduit tous les musiciens internationaux invités à l’IFC, (Corey Harris, Émile Biayenda, le quatuor classic Bela,  Moh ! Kouyaté, le trio de jazz Le journal intime) qui alimente leur renommée par-delà les frontières du Congo.

Après une première résidence de création avec le quatuor Doundouba Congo-Guinée, en septembre dernier, Sonny Troupé revient à Pointe-Noire pour une rencontre percutante qui accueille deux artistes du groupe pygmée Aka, Ndima.  Un groupe qui appartient à la communauté Aka du nord du Congo dont la richesse rythmique et polyphonique n’a eu de cesse de fasciner les musiciens du monde entier, de Ligeti à Steve Reich en passant par le trio de Jazz Aka Moon ou le célèbre ethnomusicologue Simha Arom.

 Sonny Troupé est un Français né et grandi en Guadeloupe aux Antilles. Il est de par son père héritier de l’art du tambour de son île natale, le Ka. Il poursuit ses études supérieures dans l’Hexagone, à Toulouse, où il étudie la batterie, tout en achevant une licence en psychologie. Surdoué autant à la percussion qu’à la batterie, il explore tous les territoires du rythme, sans préjugés, avec une virtuosité aussi inventive qu’élégante. Le Ka trouve des origines sur le continent africain, plus particulièrement au Congo et en Guinée qui furent des lieux majeurs de la déportation d’esclaves. Ainsi, « Ka bien » célèbre les retrouvailles entre les cousins d’Afrique nés sur les deux rives de  l’atlantique et nous invite autant au souvenir  qu’à la foi en un monde plus fraternel et heureux, à travers le langage sans frontière du rythme. 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

Les membres du groupe Doundouba Crédit photo"IFC"

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