Présidence de la Cirgl : l’Ouganda passe le relais à l’Angola

Jeudi 16 Janvier 2014 - 15:53

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L’ambassadeur de la RDC en Angola a déclaré que son pays attendait voir le pays d’Edouardo do Santos accélérer la résolution de diverses questions laissées en suspens par l’Ouganda.

Le sommet de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (Cirgl) ouvert, depuis le 10 janvier, à Luanda vient de porter le pays d’Edouardo do Santos à la tête de cette organisation sous-régionale. La présidence tournante est revenue au président angolais José Edouardo Dos Santos. L’Angola succède ainsi à l’Ouganda qui a piloté jusqu’ici la Cirgl en jouant à la facilitation aux négociations directes entre le gouvernement et les rebelles du M23 dont le dernier acte a été négocié dernièrement à Nairobi. Ce changement de décor à la présidence de la Cirgl augure de nouvelles perspectives pour les Grands lacs africains laminés par des conflits récurrents devenus à la longue une source d’instabilité.

Partageant avec la RDC une même frontière sur fond des relations diplomatiques harmonieuses nonobstant quelques couacs souvent dus à un déficit d’information, l’Angola se présente comme un partenaire sûr dans la recherche des solutions aux drames que vivent les Congolais de l’Est. À la différence de l’Ouganda dont la gestion de la crise en RDC était sujette à caution au regard de son implication via le M23 avec, à la clé, un  soutien militaire appuyé (en témoignent les différents rapports d’experts de l’ONU), l’Angola jouit déjà des préjugés positifs.

C’est non sans raison que l’ambassadeur de la RDC en Angola a déclaré samedi dernier à Luanda que son pays considérait que la présidence angolaise à la Cirgl serait « une plus value » pour la région. Le diplomate congolais a fait remarquer que la RDC attendait voir l’Angola accélérer la résolution de diverses questions laissées en suspens par l’Ouganda. Pour sa part, le président angolais a promis de placer son mandat sous le signe de la promotion de la paix, la sécurité, la stabilité et le développement.

 

Alain Diasso