Transports : Roland Bouiti Viaudo en appelle à la responsabilité de tous en matière de sécuritéLundi 24 Juin 2013 - 14:00 Face à la récurrence des accidents de circulation dans la ville occasionnés par les véhicules de transport de grumes, Roland Bouiti Viaudo, député-maire de Pointe-Noire, a organisé, le 24 juin, une réunion de travail avec les responsables des sociétés forestières de transport de grumes, les responsables du contrôle technique des véhicules et les administrations concernées Cette réunion fait suite au cri d’alarme lancé par les populations qui s’interrogent sur l’inaction des pouvoirs publics. D’emblée, le maire a lu les différents textes réglementant le transport des véhicules grumiers dans la ville, telle la délibération interdisant le transport de nuit des grumiers dans le périmètre urbain. En effet, la session du conseil municipal de Pointe-Noire du 26 février 2004 autorise le transport du bois de grumes de 5h du matin à 18h. Aussi, fixe-t-elle les vitesses maximales de circulation de grumiers à 40 km/h. Cette disposition interdit également l’arrêt et le stationnement des grumiers le long des avenues, sur toute l’étendue du périmètre urbain. L’arrêté 352 portant réglementation de la circulation des grumiers dans la commune de Pointe-Noire, est l’autre disposition lue par l’autorité municipale. La circulation des grumiers est interdite dans la commune de 18h à 6h du matin. Les itinéraires se présentent comme suit : - Axe Hinda-Route nationale 1 : Mengo-Mongo Kamba-RN1- échangeur de Loandjili- Avenue Sounda- Boulevard Loango- Port autonome de Pointe-Noire. - Axe Nzassi-Route nationale 4 : RN4- Avenue Bitelika Dombi- rond-point Davoum- Avenue Marien Ngouabi- Avenue Félix Eboué- Port autonome de Pointe-Noire. - Axe Madingo Kayes-Kayes-Route nationale 5 : échangeur de Loandjili- Avenue de Sounda-Boulevrad de Loango- Port autonome de Pointe-Noire. Ce texte détermine aussi les charges que doivent transporter ces véhicules. « À cela s’ajoute l’obligation faite à ces entreprises d’exercer dans la commune que si elles sont munies de certificats délivrés par les sociétés de contrôle technique habiletées ayant un agrément régulièrement délivré par le ministère des Transports », a renchéri Roland Bouiti Viaudo. « Ces contrôles sont effectués suivant les délais à raison d’un contrôle tous les six mois. Ce contrôle se fait dans la commune où les véhicules sont immatriculés », a t-il précisé. « À vous sociétés de transport, nous allons instruire la force publique, la direction départementale des transports terrestres, d’être sévères avec vous, nous demandons aux services de contrôle technique d’engager leur responsabilité au cas où ils délivreraient des attestations de contrôle de complaisance, étant entendu qu’un véhicule sortant d’un contrôle rigoureux doit apposer sur le pare-brise une vignette indiquant le prochain contrôle. La police n’a ainsi aucun mal à identifier les véhicules en règle. Les véhicules ne possédant pas de vignette n’ont soit pas fait le contrôle, soit celui-ci n’a pas été satisfaisant. Ils doivent aller impérativement en fourrière et s’exposent du coup à des amendes prévues par les textes en vigueur », a détaillé Roland Bouiti Viaudo. Le maire a également fustigé le comportement de certains fonctionnaires complaisants qui ne sanctionnent pas les véhicules pourtant non habilités à circuler. Ayant constaté que beaucoup de véhicules immatriculés à Pointe-Noire partent faire leur contrôle technique à Dolisie, où n’existe aucun service habilité, le maire a ajouté : « Nous n’accepterons pas ce genre de comportement et ceux qui s’y hasardent s’exposent aux amendes. Aussi, les entreprises qui utilisent des sous-traitants doivent s’assurer que ces sous-traitants paient la CNSS, la patente, les impôts, font leur contrôle technique régulièrement et ont la maîtrise de leur parc automobile. Au lieu de payer 45 000 FCFA pour le contrôle technique à Pointe-Noire dans les services habiletés, vous partez payer 6 000 FCFA à Dolisie en cherchant à économiser 39 000 FCFA. La vie d’une personne ne vaut-elle que 39 000 FCFA ? », s’est exclamé Roland Bouiti Viaudo d’un ton sévère. « Nous voudrions prendre un nouveau départ et que chacun prenne ses responsabilités », a-t-il conclu. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Photo 1 : Une vue de la salle lors de la réunion ; Photo 2 : Roland Bouiti Viaudo, député-maire de la ville de Pointe-Noire |