Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
Bravo !Lundi 22 Juillet 2013 - 9:57 Oui, bravo à ceux qui nous ont permis, une semaine durant, de vibrer aux sons des musiques africaines, de passer de spectacles en spectacles sans jamais nous lasser, d’assister ici et ailleurs aux débats sur l’art d’assembler les sons et les rythmes, de redécouvrir aussi les lieux mythiques de notre capitale à l’occasion du neuvième Fespam dont les dernières notes ont retenti vendredi soir. Et merci donc, à tous ceux qui, de près ou de loin, y ont joué un rôle, de nous avoir offert cette belle semaine durant laquelle les Congolais ont renoué des liens étroits avec la musique. La bataille, souvenons-nous, était loin d’être gagnée d’avance car l’édition précédente avait laissé un goût de cendres dans la bouche de chacun. Interrompu par la tragédie du stade Félix Eboué alors qu’il venait tout juste de débuter, le huitième festival avait, en effet, jeté un voile funèbre sur le Fespam qui semblait ne pas devoir se dissiper avant longtemps; et nous-mêmes, qui observions avec attention les préparatifs de cette nouvelle édition, nous demandions si le mauvais sort serait réellement conjuré. La cause étant entendue, puisque le Fespam 2013 a tenu ses promesses, il est juste aujourd’hui de dire à ceux qui l’ont préparé, organisé, conduit de bout en bout, combien le Congo leur est reconnaissant : d’abord, bien sûr, parce que rien n’est venu ternir la fête, sauf peut-être sa clôture anticipée d’une journée; ensuite, parce que la qualité des concerts, des spectacles, des débats a redonné ses lettres de noblesse à ce grand rendez-vous continental; enfin, parce que Brazzaville s’est une nouvelle fois affirmée comme l’un des lieux privilégiés du continent où la musique crée un lien privilégié entre les hommes. Au-delà du Fespam, ce qui ressort de la fête qui vient de s’achever est le rôle croissant que notre pays joue dans l’essor de l’art africain sur la scène internationale. Couronnant l’édifice constitué par le Festival Étonnants voyageurs et le Salon international du livre de Paris, il confirme le mouvement de fond qui fait du Congo, grâce à ses musiciens, à ses écrivains, à ses peintres, l’un des pôles culturels de l’Afrique émergente. Bravo et merci ! Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |