Mois de mars : le Cercle Jérémie-Okemba sensibilise aux violences faites aux femmes

L'objectif visé par l'activité était de circonscrire, dans l’agenda du Cercle Jérémie-Okemba, l’engagement de la femme à lutter contre toutes les formes de violence, de discrimination et d'agression liées au genre féminin. Sur le thème « Force de l’ordre face aux femmes victimes d’agressions violentes », la rencontre a été initiée par l’association Femme ne pleure pas, que préside Georgette Okemba.

Selon un rapport de l’ONU publié en 2016, sur un taux de 624 millions de femmes victimes d'agressions multiformes chaque année, seulement 15 millions bénéficient des services de la police, soit un pourcentage de 8,26%.

Durant la conférence-débat, les orateurs ont évoqué des mariages polygamiques, en référence au code congolais de la famille. Jocelyne Milandou, présidente de l’Association des femmes juristes du Congo, a critiqué les thèses faisant l’apologie des mariages polygamiques et celles de la « promotion canapé », qui sous-entend l'obtention de certaines faveurs par les femmes en échange de leurs charmes.  Elle n’a pas manqué de souligner la responsabilité de l’Etat et de féliciter la police qui fait désormais attention à l’accueil des victimes de violences.

Les participants ont été édifiés sur le rôle de la police et des ONG dans l’orientation des victimes des agressions et violences multiformes. Les pistes de solution proposées par les orateurs ont mis un accent particulier sur la reconstruction des victimes par le dialogue et l’éducation. Dans le cadre de la protection des victimes violentées, le rôle des parents et de l’Etat est majeur.

Enfin, les femmes et filles ayant pris part à la conférence-débat ont mieux appréhendé les démarches à entreprendre lorsqu'elles sont victimes d'une agression sexuelle de la part d’un homme immoral.