Gouvernance forestière : de meilleures performances attendues pour accroître les revenus de l’Etat

Mercredi 31 Janvier 2018 - 18:45

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La ministre en charge de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a lancé, le 31 janvier à Brazzaville, la conférence des directeurs départementaux et des chefs de brigades forestières. Cette rencontre vise à améliorer les recettes du secteur forestier, le bois étant la deuxième richesse nationale après le pétrole.

La conférence qui regroupe également des coordonnateurs des projets pilotes de l’économie forestière se tient sur le thème: « Gestion intégrée des eaux, des forêts et de la faune en vue d’optimiser les recettes du secteur forestier ». Elle vise à accroître le dynamisme et la performance de l’administration forestière en vue d’une bonne gouvernance sectorielle, a déclaré la ministre de l’Economie forestière, ajoutant: « Notre objectif est d’offrir la possibilité à tout un chacun de se mirer, de se remettre en cause et de repartir sur des nouvelles bases ».

Le rendement actuel de l’administration forestière est jugé insatisfaisant au regard de la position qu’occupe le secteur dans l’économie nationale. Pour justifier cette contre-performance, l’autorité de tutelle pointe du doigt la corruption et le non-respect de la législation, y compris le laxisme de certains chefs de brigade devant les cas de trafics illicites du bois.

A terme, les échanges avec les experts devraient permettre aux participants d’améliorer leurs capacités en matière de recouvrement des taxes forestières et d’autres produits ; de production régulière des rapports d’activités et des statistiques forestières ; de préservation des massifs ; de suivi du respect des obligations contractuelles par les exploitants.

Durant trois jours, les participants vont échanger sur les expériences du processus Redd+ ; l’Accord de partenariat volontaire avec l’Union européenne (APV-FLEGT) sur la gestion forestière ; la lutte contre le changement climatique et l’exploitation illicite ; les bonnes pratiques du Service national de reboisement et autres projets.

La chaîne de valeur du secteur forestier en République du Congo demeure sous exploitée et fortement modelée par la demande du marché local, transfrontalier et international. D’après une étude, le manque à gagner est estimé à environ cent milliards  de francs CFA.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

La ministre Rosalie Matondo posant avec les participants à la rencontre

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