Dialogue de Sibiti : le Comité ad’hoc de suivi des recommandations se préoccupe de la biométrie

La carte électorale biométrique, l'une des plus essentielles recommandations des assises de Sibiti, n'est pas encore intégrée dans le processus électoral au Congo. Le Comité ad’hoc de suivi des recommandations, que dirige Dominique Basseyla, tient à sa mise en œuvre  pour garantir la transparence dans la gouvernance électorale.

Le Comité de suivi s'est dit toutefois satisfait des avancées enregistrées dans l’application de certaines recommandations issues de ces assises politiques. « Le Comité ad’hoc de suivi des recommandations du dialogue national 2015, se réjouit du bon déroulement du processus de mise en place de l’armature juridique qui permet à l’ensemble de l’édifice institutionnel d’être opérationnel », précise le rapport.

Ce processus, explique le texte, a débuté par l’élection du président de la République, qui fait partie des recommandations 2,3 et 4 adoptées à Sibiti. Il faut ajouter à cela la mise en place de l’Assemblée nationale dont le nombre de députés est passé à cent cinquante et un ainsi que du Sénat, en application de la recommandation numéro 6.

 Le Comité ad’hoc a relevé également l’installation des conseils communaux et départementaux pour lesquels le dialogue avait décidé que le nombre de membres passe à mille cent cinquante-huit.

L’organe de suivi des recommandations de Sibiti a salué aussi la création des six conseils consultatifs nationaux, à savoir celui du dialogue ; des sages et des notabilités ; de la société civile et des organisations non gouvernementales ; de de la jeunesse ; de la femme et celui des personnes vivant avec handicap, tel que décidé à Sibiti.

Pour privilégier un climat de paix dans le pays, le Comité ad’hoc a exhorté toute la classe politique congolaise à « prendre place dans le navire de la République nouvelle qui annonce des temps et des comportements nouveaux, des mentalités nouvelles ».