![]() Nord-Kivu : l’assassinat du colonel Mamadou Ndala soulève des vaguesSamedi 4 Janvier 2014 - 16:00 Pour perpétuer la mémoire de l’illustre disparu, la coalition pour le vrai dialogue en RDC propose que le rond-point Signas de Goma soit débaptisé en son nom.
Des femmes des militaires ont marché dans les rues de Goma. Les conducteurs des motos taxis et les militaires des rangs ont pleuré le « vaillant soldat », le bourreau du M23 à Rutshuru et Nyiragongo. Une journée ville morte a même été décrétée de fait. C’est sur ces entrefaites que la société civile du Nord-Kivu est montée au créneau pour réclamer l’ouverture d’une enquête afin d’élucider les circonstances de la mort tragique du colonel Mamadou Ndala. Même credo de la part des députés élus du Nord-Kivu qui exigent que toute la lumière soit faite sur ce meurtre. Un peu partout, des voix se sont élevées pour saluer le modèle du soldat discipliné et loyal que fut le colonel Mamadou Ndala. Évoquant les qualités du disparu, le porte-parole des Fardc, le général Léon Kasonga, l’a qualifié « d’intègre, de discipliné, de grand combattant et d’officier supérieur de grande valeur ». Vital Kamerhe voit en lui « un exemple de bravoure, de courage et de détermination des hommes des troupes par-delà toute la Nation ». L’autorité morale de la coalition pour le vrai dialogue en RDC et président de l’Union pour la Nation congolaise insiste pour que le colonel Mamadou Ndala soit enterré dignement. Et pour perpétuer la mémoire de l’illustre disparu, l’opposant propose que le rond-point Signas de Goma soit débaptisé en son nom. Le gouvernement qui a déjà diligenté une enquête pour tirer cette affaire au clair entend aller jusqu’au bout de la logique en sanctionnant s’il en faut les auteurs de cet odieux assassinat. Pour rappel, le colonel Mamadou Ndala était le commandant du 42e bataillon des unités de réaction rapide. Formé par des instructeurs belges, angolais, américains, voire chinois, cet officier d’une trentaine d’années faisait partie de ces commandos mobiles de la nouvelle force de réaction rapide de l’armée congolaise dont il dirigeait une unité. Alain Diasso Légendes et crédits photo :Le colonel Mamadou Ndala au premier plan |