Santé publique : le Tchadien Assane Ngueadoum découvre le Centre national de drépanocytose de BrazzavilleSamedi 23 Juillet 2016 - 14:20 Arrivé au Congo dans le cadre du suivi des recommandations de la 65e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, le ministre tchadien de la Santé publique, Assane Ngueadoum, a visité le 22 juillet, en compagnie de son homologue, Jacqueline Lydia Mikolo, le Centre national de drépanocytose qui l’a impressionné
Après la visite guidée de quelques compartiments de ce bâtiment R+1, Assane Ngueadoum n’a pas caché sa satisfaction : « Je suis d’abord très impressionné par ce centre qui est très bien construit, les services sont également très bien articulés, les équipements sont disponibles, c’est un centre qui est à vocation régionale. Donc, le centre va monter en puissance progressivement mais le but ultime est de le rendre régional. Nous allons, avec ma collègue du Congo, faire un plaidoyer pour essayer de renforcer ce centre par diverses ressources afin de le rendre régional », s’est engagé le ministre tchadien de la Santé publique. En effet, conformément aux conclusions des premiers états généraux sur la drépanocytose, tenus à Brazzaville en 2005, le centre du Congo a une vocation sous-régionale (Afrique centrale). Le deuxième devrait être construit à Dakar au Sénégal, pour les pays de l’Afrique de l’Ouest. Selon le ministre tchadien, président en exercice de la 65e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, actuellement la question de la santé publique dépasse les frontières des États. Il s’agit d’un problème régional et les Etats doivent, a-t-il expliqué, faire en sorte que tout ce qui est structure spécialisée connaisse une certaine décentralisation sur la base des volontés politiques des pays. « Aujourd’hui, le Congo a donné un exemple en dotant ce centre d’un bâtiment flambant neuf avec des équipements de pointe, un personnel motivé, je crois que ce qui reste c’est maintenant de relever les deux défis majeurs. Il s’agit pour les Etats de rendre pérenne cette structure et aux personnels de montrer leur savoir-faire et prendre en mains ce joyau », a-t-il conclu, exhortant les agents du centre à fournir beaucoup d’efforts pour combler les attentes des autorités du pays. Pour rappel, en dépit de son inauguration, le Centre national de drépanocytose qui a coûté à l’État congolais environ 6,6 milliards FCFA n’est pas encore fonctionnel. La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, qui l’a visité récemment avait souhaité que cette structure soit opérationnelle cette année. Notons qu’avant de visiter le Centre national de drépanocytose, le ministre tchadien de la Santé publique a conféré avec son homologue congolais. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Jacqueline Lydia Mikolo présentant le centre à son homologue tchadien, Assane Ngueadoum ; crédit photo Adiac Notification:Non |