Djiri : Médecins d’Afrique encourage les activités d’hygiène et d’assainissement à Mikalou-MadzounaMercredi 2 Octobre 2013 - 18:50 L’ONG a remis le 2 octobre, dans le cadre de son projet « Promotion à base communautaire des soins de santé primaires » financé par l’Union européenne (UE), des kits d’assainissement au comité d’hygiène et d’assainissement de ce quartier du 9e arrondissement de Brazzaville Le don, réceptionné par l’administrateur-maire de Djiri, Ida Victorine Gampolo, qui l’a transmis par la suite aux bénéficiaires, est composé de divers matériels (chariots à bras, bottes, gants, équipements de protection, pelles, râteaux, etc.). Il est destiné à l’hygiène et à l’assainissement de 9 zones et 31 blocs représentant 8 757 ménages. Le comité d’hygiène et d’assainissement aura pour mission de collecter les ordures ménagères, de les évacuer vers la décharge désignée par la mairie d’arrondissement, de réaliser les activités communautaires d’assainissement et de vulgariser les notions d’hygiène environnementale dans les communautés bénéficiaires. En plus de ces missions, il organisera des séances d’éducation pour le changement de comportement. Le projet « Promotion à base communautaire des soins de santé primaires » est mis en œuvre pour une durée de trois ans. Il vise à promouvoir la participation communautaire dans la gestion des problèmes d’accès aux soins de santé primaires, d’hygiène et d’approvisionnement en eau potable et à garantir la pérennité et l’appropriation de l’activité. Selon le coordonnateur, Christian Boueya, cette dotation fait suite à une évaluation réalisée au quartier Mikalou-Madzouna à Brazzaville et à KM4 à Pointe-Noire. Cette évaluation a permis, a-t-il indiqué, de cerner les problèmes spécifiques auxquels sont confrontées les populations habitant ces quartiers périurbains. Pour le quartier Mikalou-Madzouna, ces problèmes concernent la non-disponibilité des services de santé, l’accès difficile à l’eau potable et le non-accès à l’assainissement et aux mesures d’hygiène. Cette situation a été accentuée par l’absence de système d’évacuation des ordures ainsi que par le manque d’activités promotionnelles. Le ramassage des ordures dans les ménages sera assorti d’un montant forfaitaire qui sera à la charge du ménage. Ce système de recouvrement de coût permettra, a ajouté le coordonnateur du projet, de payer les salaires des ramasseurs et de garantir la pérennisation de cette activité. « Les avantages de cette activité reviennent à tout le monde, car vous aurez un quartier propre et assaini. Vous pourrez alors être à l’abri des maladies liées aux mauvaises conditions d’hygiène et à l’insalubrité », a-t-il martelé, exhortant la communauté du quartier à accompagner le comité dans son action et à lui faciliter le travail à réaliser. Responsable du comité d’hygiène et d’assainissement, Pierre Nicaise Samba Mokoko compte sur l’apport soutenu de chaque entité impliquée pour atteindre les objectifs visés. « Cette dotation nous paraît insuffisante par rapport au volume de travail qu’il y a et par rapport aux différents acteurs qui seront sur le terrain. Comme c’est un travail qui génère un peu d’argent, nous allons ajouter quelque chose pour que tous les acteurs soient équipés », a-t-il précisé, assurant qu’il veillerait à ce que ce matériel ne soit pas utilisé à d’autres fins. Cette action a reçu l’assentiment d’Ida Victorine Gampolo, qui a autorisé temporairement le comité d’hygiène et d’assainissement ainsi que la population du quartier 901 à procéder au remblaiement de l’espace situé au croisement de la rue Inkouélé avec la deuxième avenue Mikalou II par le dépôt d’ordures ménagères. « Il s’agit de tout collecter et d’essayer d’éviter les érosions. Ce dépotoir ainsi constitué contribuera à l’éradication du ravinement de cette avenue », a souligné l’administrateur-maire de Djiri. Parfait Wilfried Douniama |