Journée internationale de la fille : la troisième édition plaide pour l’éducation des jeunes

Samedi 11 Octobre 2014 - 14:00

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La fête instituée depuis 2011 par l’Assemblée générale des Nations unies, est célébrée le 11 octobre de chaque année, dans le but de reconnaître les droits des filles et les obstacles auxquels elles se heurtent de par le monde. Au Congo, elle est commémorée cette année sur le thème : « Eduquons la jeune fille, femme de demain ».

À cette occasion, le gouvernement congolais a rendu public un par l’intermédiaire de la ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement. En effet, dans cette déclaration, Catherine Embondza Lipiti, a rappelé qu’en dépit de l’existence de la convention relative aux droits des enfants et celle relative à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, les filles sont victimes de violences et de sévices au sein des familles, des écoles et dans les quartiers, un peu partout dans le monde. « À cet égard, la célébration de cette journée est une opportunité pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur la précarité de la situation de la jeune fille et la nécessité de reconnaître que les droits de la fille sont inaliénables et font partie intégrante des droits de l’homme », a-t-elle souligné.

Pour rappel, les différentes études réalisées au Congo en matière de fécondité en milieu juvénile relèvent une forte prévalence des phénomènes de sexualité et de grossesses précoces, surtout en milieu rural. Ce qui justifie l’abandon par les filles de leur scolarité sans avoir atteint un niveau appréciable. Dans l’optique de faire de l’éducation de la jeune fille l’un des moyens pour la protéger des mariages et grossesses précoces et non désirées, des violences de tout genre et des infections sexuellement transmissibles y compris le VIH/Sida, le gouvernement a placé cette troisième édition sur le thème : « Eduquons la jeune fille, femme de demain ».

Ce choix s’inscrit, d’après Catherine Embondza Lipiti, dans le cadre du respect des engagements pris au niveau international, en tenant compte des réalités nationales. « En effet, en dépit des progrès importants qui ont été réalisés dans l’amélioration de l’accès des filles à l’éducation et de leur maintien à l’école, au cours de ces vingt dernières années, de nombreuses filles, en particulier les défavorisées, continuent d’être privées de ce droit fondamental », a-t-elle poursuivi.

Selon elle, l’éducation en tant que socle du développement humain est reconnue par tous comme un droit humain et un moyen essentiel pour atteindre les objectifs d’égalité, de développement et paix. C’est ainsi qu’elle a invité les différents acteurs à promouvoir et à protéger les droits des filles notamment par la connaissance et la mise en œuvre de toutes les mesures prises au niveau national et international. « Il a été aussi constaté que dans nos sociétés, lorsqu’une femme est éduquée au moins à un niveau élémentaire d’éducation, cela reflète positivement sur la vie sociale et économique du ménage et de la famille ainsi qu’elle présente des avantages pour la société et l’économie du pays », a conclu la ministre de la Promotion de la femme.

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Catherine Embondza Lipiti prononçant le message du gouvernement ; crédit photo Adiac