Politique
En visite d'Etat en Russie, le président soudanais a appelé son homologue russe à l'aider face aux Etats-Unis. Leurs échanges ont également porté sur les relations bilatérales entre les deux pays et les questions internationales.
La visite en Russie d'Omar el-Béchir intervient après la levée de l'embargo américain contre le Soudan. Mais il sollicite la protection de Vladimir Poutine face aux "actes agressifs" des Etats-Unis, contraires à cette levée d'embargo imposé pendant vingt ans. "Nous avons besoin d’être protégés contre les actes agressifs des Etats-Unis", a-t-il déclaré.
Khartoum veut aussi renforcer sa coopération militaire avec Moscou et se fournir en armes. En retour, le président soudanais veut être un relais pour la Russie en Afrique. En effet, Washington accuse Khartoum de soutenir "le terrorisme". Omar el-Béchir a remercié Poutine pour ... Lire la suite
Au regard des dernières images diffusées par la chaîne américaine CNN, sur le calvaire des migrants d'Afrique subsaharienne en Libye, le président français, Emmanuel Macron, a qualifié les horreurs liées à l'esclavagisme de "crime contre l'humanité".
Le président français s'exprimait lors d'une conférence de presse commune avec le président de l'Union africaine à l'Elysée, Alpha Condé. Il a appelé à une réunion urgente du Conseil de sécurité. Car, "ce qui a été révélé relève bien de la traite des êtres humains", a-t-il déclaré.
La chaîne CNN a diffusé des images actroces, insupportables, d'une scène de vente à la criée de migrants africains subsahariens dans "un marché aux esclaves", non loin de Tripoli. Emmanuel Macron souhaite "aller beaucoup plus loin dans la lutte contre les trafiquants [...]. "La dénonciation par la France est sans ... Lire la suite
Dans une déclaration publiée le 20 novembre à Brazzaville, le chef de l’Etat, en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, n’a pas caché son exaspération. Il a condamné avec fermeté, le trafic des migrants africains constatés ces derniers temps en Libye.
Dans sa déclaration, le président Denis Sassou N’Guesso se dit fortement touché par le traitement inhumain infligé aux migrants noirs africains en Libye. « Le président du Comité de Haut niveau de l’Union africaine sur la Libye a appris avec stupeur l’existence d’un trafic d’êtres humains en Libye. Il se déclare profondément indigné suite aux plaintes des migrants faisant état de traitements dont ils sont victimes, condamne sans réserve ces pratiques avilissantes et déshumanisantes », relève la déclaration.
Il a réitéré, cependant, sa ... Lire la suite
Le député Henri Thomas Lokondo a déclaré, le 22 novembre, qu’il comptait déclencher une procédure parlementaire de destitution à l’encontre du Premier ministre à cause du dépôt tardif de la loi de finances comptant pour l’exercice 2018 s’il ne démissionne pas d’ici à soixante-douze heures.
Alors qu’il était censé déposer au bureau de l’Assemblée nationale le projet de budget pour l’exercice 2018, le 15 septembre dernier dans la foulée de l’ouverture de la session parlementaire en cours, le Premier ministre s’est plié à cet exercice après deux mois. Ce qui, de l’avis des élus du peuple, est une preuve de manque de considération de sa part vis-à-vis de leur institution. Le député Henri Thomas Lokondo, qui a pris le dossier à son compte, en veut au Premier ministre et lui demande proprement de rendre le tablier dans les soixante-douze heures ... Lire la suite
Philosophe et homme politique, Grégoire Lefouoba revient sur les derniers développements de l’actualité au Zimbabwe après la démission du président Robert Mugabe. Il réprouve l’attitude des élites politiques qui, dit-il, « flattent nuit et jour les chefs d’Etat et passent au grand large quand vient la tornade ».
Les Dépêches de Brazzaville(LDB) : Quelle analyse vous inspire la démission de Robert Mugabe, président du Zimbabwe ?
Grégoire Lefouoba (G.L.) : Ce n'est pas seulement en philosophe ou en intellectuel mais aussi et surtout en qualité de citoyen acquis à la cause de l'émancipation digne du continent, en panafricaniste orienté vers la Renaissance de l'Afrique, sans oublier mes convictions de progressiste moulé par le socialisme. La situation du Zimbabwe nous instruit sur deux choses : en politique rien n’est gagné d’avance, mais rien également ... Lire la suite
La question a été au centre de la rencontre entre le Sénat et le comité de suivi de la Convention pour la paix et la reconstruction du Congo, le 22 novembre à Brazzaville.
Une délégation du Comité de suivi de la Convention pour la paix et la reconstruction du Congo, conduite par son commissaire général, Marius Mouambenga, est allée faire part à la chambre haute du Parlement de sa préoccupation sur les questions qui menacent la paix sociale dans le pays. Parmi les sujets évoqués, il y a eu la crise du Pool, les retards de salaire des travailleurs, la cessation de paiement des pensions des retraités depuis bientôt une année, etc.
Ce Comité a, par ailleurs, émis le souhait de voir se multiplier ce genre de rencontre avec d’autres acteurs en charge de ces questions de paix pour que celle-ci soit préservée. « Nous nous sommes retrouvés afin d’échanger sur ... Lire la suite
Une entreprise chinoise de négoce de métaux a déclaré, le 23 novembre, avoir ouvert une enquête pour savoir si des enfants travaillent dans des mines congolaises qui la fournissent en cobalt, un composant crucial des smartphones et voitures électriques.
Yantai Cash, un exportateur de cobalt basé dans la province du Shandong (est), a indiqué à l'AFP être en train de vérifier sa chaîne d'approvisionnement à la demande de la Bourse des métaux de Londres, qui fixe les prix du marché. L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a publié, la semaine dernière, un rapport accusant des géants industriels de négliger les conditions de travail dans les mines de leurs fournisseurs en République démocratique du Congo (RDC).
Le secteur automobile est particulièrement épinglé, dont le Français Renault et l'Allemand Daimler. Côté informatique, le ... Lire la suite
Deux comités préparatoires ont été convoqués, l’un par Bruno Tshibala qui continue à se revendiquer du parti tout en étant exclu, et l’autre par Jean-Marc Kabund, l’actuel secrétaire général, avec pour enjeu, la convocation d’un congrès censé régler le problème de la succession du « lider maximo ».
Depuis le décès, le 1er février à Bruxelles, d’Étienne Tshisekedi dont la dépouille n’a toujours pas été rapatriée jusqu’à ce jour, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) connaît des moments de turbulence tendant à saper les fondements de l’unité et de l’harmonie qui l’ont toujours caractérisée dans son fonctionnement. À une année près des prochaines joutes électorales - si l'on s’en tient au calendrier électoral publié le 5 novembre par la Céni -, la situation qui prévaut actuellement à l'UDPS risque ... Lire la suite
Reçu en audience, le 22 novembre, par le président du Sénat, Pierre Ngolo, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, a réitéré la disponibilité de son pays d’assister le Congo dans ses efforts de redressement économique.
Au sortir de la rencontre, le diplomate français a laissé entendre que trois sujets ont dominé la séance de travail qu’il a eue avec le président du Sénat.
Le premier a porté sur la coopération entre le Sénat congolais et le Sénat français, voir comment les deux chambres pourraient dans les mois à venir retisser les liens, notamment au travers des groupes parlementaires comme cela a été fait entre l’Assemblée nationale française et celle du Congo. De même, cibler les différents secteurs de coopération y compris au niveau de l’administration.
Le deuxième point a été consacré à la situation économique et financière ... Lire la suite
La mise en oeuvre du calendrier électoral qui doit mener vers la succession de Joseph Kabila est en marche avec le projet de révision de la loi électorale en République démocratique du Congo, déposé le 20 novembre, devant l'Assemblée nationale pour adoption d'ici au 30 novembre.
Présenté par la Commission électorale, le 5 novembre, le calendrier électoral prévoit des élections le 23 décembre 2018, deux ans après la fin officielle du deuxième et dernier mandat du président Joseph Kabila, d'après l'actuelle Constitution. L'opposition congolaise réclame son départ dès la fin 2017. Le 20 novembre, le Premier ministre, Bruno Tshibala, a déposé devant l'Assemblée nationale le projet de révision de la loi électorale qui doit être adoptée d'ici au 30 novembre et promulguée le 15 décembre, selon le calendrier.
Le Premier ministre affirme que ce projet de loi ... Lire la suite