Politique
A la suite des événements du 30 novembre, les deux structures de défense des droits de l’homme exigent aux autorités congolaises de mettre fin à tout acte tendant à violer le droit de manifester qui est constitutionnel.
Pendant que le bilan officiel de la police tardait à être rendu public, le temps pour les services compétents de rassembler toutes les données, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) a publié le sien, le même 30 novembre, quelques heures après la marche réprimée de l’opposition. Un bilan salé qui, une fois de plus, charge les forces de l’ordre présentées sous un mauvais jour. En effet, pour l’ONG, les choses sont un peu plus sérieuses que les « quelques arrestations » et les « deux voitures brulées », selon le bilan officiel établi à chaud, sans forcément prendre en compte tous les contours de ... Lire la suite
Pour les députés de l’opposition, le texte de loi en débat à la commission politique, administrative et jurique (PAJ) de l'Assemblée nationale est susceptible d’institutionnaliser la fraude électorale et d’éliminer certains acteurs politiques du processus électoral.
Le projet de la nouvelle loi électorale en examen approfondi à la commission PAJ avant son adoption en plénière est toujours loin de rencontrer l’assentiment de l’opposition parlementaire. Les membres de cette plate-forme siégeant au sein de cette commission ont finalement décidé de boycotter les travaux pour ne pas cautionner le vote d'un texte qu’ils estiment anticonstitutionnel. Depuis le 1er décembre, en effet, ces députés ont suspendu leur participation aux travaux, arguant que cette loi tend à institutionnaliser la fraude électorale en plus du fait qu’elle cherche à écarter de la ... Lire la suite
Des élus et responsables de l'opposition ont été interpellés pendant plusieurs heures à Kinshasa, le 30 novembre, lors de la marche initiée par l'opposition radicale contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila.
La marche du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, initiée pour exiger le départ de Joseph Kabila, a, comme il fallait s’y attendre, laissé des traces. Après évaluation, il ressort que plusieurs membres de ce regroupement politique avaient été interpellés par la police et d’autres maintenus pendant de longues heures en garde à vue. Si, de manière générale, les choses s’étaient passées plutôt bien à Kinshasa sans incident majeur, certains coins de la ville en constituent des exceptions, notamment à Limete où se situe le quartier général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti ... Lire la suite
Les membres de la commission nationale des frontières ont tenu, le 1er décembre à Brazzaville, leur session inaugurale sous la présidence du ministre de l’Intérieur et président de ladite commission, Raymond Zéphirin Mboulou, pour élaborer des propositions qui seront soumises au gouvernement.
Dans son discours d’ouverture des travaux, Raymond Zéphirin Mboulou a relevé l’importance de la gestion harmonieuse des frontières pour les pays. « …les conflits et des guerres de l’histoire de l’humanité sont les effets de la lutte pour la terre, pour l’eau, pour l’exclusion et pour les frontières. C’est pour cette raison que l’Union africaine a initié un programme dit programme des frontières qui fait obligation aux Etats, d’ici à 2022, de parachever la délimitation et la démarcation des frontières interafricaines issues de la colonisation », a-t-il ... Lire la suite
Le président français, interrogé sur les crises politiques en Afrique, a affirmé qu'il "souhaitait" que "le peuple togolais puisse s'exprimer librement" et qu'il y ait des élections en 2018 en RD Congo.
Des milliers de personnes sont une nouvelle fois descendues dans les rues de la capitale togolaise, le 30 novembre, à l'appel de l'opposition, en amont du dialogue politique promis par le pouvoir. "Je souhaite que le peuple togolais puisse s'exprimer librement, que le cadre du pluralisme soit aussi respecté et que les oppositions puissent faire valoir leurs arguments", a dit le président français, Emmanuel Macron, lors d’une interview à Radio France internationale et France 24. "Il est important que dans ce pays comme dans quelques autres, il puisse y avoir un cadre électoral dans lequel les oppositions puissent s'exprimer et aller devant les urnes et un processus ... Lire la suite
L’appel à la marche pacifique pour protester contre le calendrier électoral publié par la Céni et exiger une transition sans Joseph Kabila a eu un écho favorable dans certaines provinces du pays sans pour autant se concrétiser, faute d’autorisation légale.
Si, à Kinshasa, la manifestation a viré en ville morte par peur des représailles de la police qui a quadrillé toute la ville, cela n’a pas été le cas dans l’arrière-pays où les militants du Rassemblement ont, à certains endroits, bravé les forces de l’ordre avec toutes les conséquences qui s’en sont suivies. Le côté téméraire des manifestants leur a valu des interpellations mais aussi des arrestations. C'est notamment le cas du coordonnateur du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement et secrétaire fédéral de l’UDPS/Kasaï-Oriental. D’après des sources ... Lire la suite
Les travaux lancés le 29 novembre, à Kinshasa, déboucheront sur la tenue des assises qui mettront en place le nouveau leadership du parti censé le conduire aux prochaines joutes électorales.
Ce qui n’était qu’un simple vœu hier, notamment la tenue d’un congrès de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) en vue de sa restructuration avec l’émergence d’un nouveau leadership, vient de prendre corps avec l’ouverture, le 29 novembre à Kinshasa, du conclave préparatoire. Le Premier ministre Bruno Tshibala, qui continue à se revendiquer de l'UDPS, a visiblement pris l’option de foncer en faisant fi de son exclusion par l’aile de Limete avec laquelle il n’est plus en odeur de sainteté depuis sa nomination à la tête de l’exécutif national.
C’est donc un Bruno Tshibala sûr de lui, composant avec des membres du parti qui croient à son ... Lire la suite
La police nationale a fait échouer l'activité programmée par le Rassemblement, le 30 novembre à Kinshasa, en mettant en place un important dispositif de sécurité qui a dissuadé de nombreux Kinois à rester à la maison et surtout à éviter tout risque inconsidéré pouvant tourner au pire.
La marche pacifique programmée par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement/aile Limete a tourné au vinaigre. À Kinshasa, la manifestation s’est muée paradoxalement en ville morte. Nombreux sont, en effet, les Kinois qui ont préféré rester chez eux, sans prendre le moindre risque de sortir, question de parer à toute éventualité. Les responsables de la police avaient prévenu qu’ils allaient faire respecter la loi et la décision de l’autorité urbaine interdisant toute manifestation publique jusqu’à nouvel ordre. Tout récalcitrant ne ... Lire la suite
En 2017, l'aide étrangère américaine est d'environ 42,4 milliards de dollars. Concernant l'apport en matière de sécurité et dans certains programmes proches de la justice ainsi que de la lutte contre le narcotrafic, elle s'elève à 16,8 milliards de dollars.
Quelque 8,7 milliards de dollars ont été fournis par le département de la Défense, le reste par le département d’Etat ainsi que d'autres autres agences dont l'USAID, la DEA et le ministère de l’Intérieur. Les dix premiers bénéficaires sont l'Afghanistan, Israël, l'Egypte, l'Irak, la Jordanie, le Pakistan et quatre pays africains, notamment le Kenya (626,4 millions de dollars), le Nigeria (606,1 millions de dollars), la Tanzanie (575,3) et l’Ethiopie (513,7). Viennent ensuite, pour l’Afrique, l’Ouganda, la Zambie, le Mozambique, le Sud Soudan, le Rwanda, etc.
L'assistance sécuritaire ... Lire la suite
Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a nommé son chef d’état-major particulier, en la personne du général de division Léonard Noël Essongo. Le décret afférent, pris en date du 25 novembre, stipule que le chef d’état-major particulier a rang et prérogatives de ministre.
Officier général au parcours exceptionnel, Léonard Noël Essongo, 70 ans, le 11 août prochain, a gravi tous les échelons de l’armée qu’il intègre, le 20 avril 1972, comme engagé volontaire, après son admission au baccalauréat série C au lycée Chaminade de Brazzaville, ville où il voit le jour dans le quartier de Poto-Poto. Entre 1976 et 1986, ses études dans le métier des armes le conduisent successivement à l’école militaire unifiée d’Odessa, à l’école d’application d’artillerie de Leningrad, à l’académie Frounze où il décroche une série de ... Lire la suite