Économie
Le champ Moho Nord a été officiellement mis en service le 15 mai à Pointe-Noire, au cours d'une cérémonie solennelle organisée en présence du couple présidentiel et de plusieurs autres personnalités. Situé à 75km au large de Pointe-Noire, ce gisement est opéré par la société Total E&P Congo et ses partenaires, en l'occurrence Chevron et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).
Moho Nord est le plus important projet pétrolier jamais réalisé en République du Congo. Vitrine de l’excellence opérationnelle du groupe Total E&P Congo en mer profonde, ce projet conforte la position de leader de cette société en Afrique. La mise en production de ce gisement constitue la troisième phase du développement du grand pôle Moho Bilondo qui devrait permettre au Congo de produire plus de 280 mille barils/jour en 2017 et d’atteindre en 2018 le pic de plus ... Lire la suite
Un atelier de formation sur la gouvernance de la chaîne de valeur dans le secteur extractif s’est ouvert le lundi 15 mai, à Brazzaville. Durant les 5 jours des travaux, les participants vont tenter de trouver des pistes pour permettre au Congo de transformer au niveau local des produits pétrolier et minier.
Initié par la Convention des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), à travers son groupe spécial sur les produits de base de 2015-2017, cet atelier réunit des experts, représentants du secteur public, acteurs de la société civile, associations des professionnels, universitaires et investisseurs.
L’activité s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement des capacités dans les secteurs pétrolier et minier dans les économies des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Celui-ci vise l’amélioration des ... Lire la suite
La société Total, premier opérateur du secteur des hydrocarbures au Congo, a mis en service son champ pétrolier de Moho Nord situé au large de Pointe-Noire, capitale économique du pays. La cérémonie officielle a eu lieu le 15 mai en présence du président de la République, Denis Sassou N’Guesso.
Onze milliards de dollars d’investissement pour une production estimée à 100 000 barils/jour, Moho Nord est, d’après le PDG de Total, Patrick Puyanné, une « grande aventure » réussie grâce à une association de technologies modernes. Il a salué les partenaires du projet, la Société nationale des pétroles du Congo (15% de participation), le groupe Chevron (31,5%), contre 53,5% pour Total.
Avec l’exploitation de ce champ pétrolier, le Congo espère des niveaux de production élevés qui devront passer de quelques 250 000 barils/jour en 2017 à 350 000/jour ... Lire la suite
Un comité technique composé des techniciens du ministère de l’Industrie, ceux en bâtiments et travaux publics, des chercheurs de l’Université Marien-N’Gouabi, les cimentiers ainsi que les associations des consommateurs, s’est réuni le 15 mai à Brazzaville. Objectif : élaborer un document de référence sur le ciment produit en République du Congo.
« On normalise pour que la production du ciment obéisse à des règles strictes dont l’objectif final est d’avoir un ciment de qualité. Cette norme contiendra des règles et informations capitales pour les cimentiers », a indiqué le directeur de l’Agence congolaise de la normalisation et de la qualité, près le ministère de l'Industrie, Jean Jaques Ngoko Mouyabi.
Ajoutant : « Ce sont les producteurs eux-mêmes qui ont demandé au gouvernement de leur rédiger une norme. Car, jusqu’à ce jour, chaque ... Lire la suite
Dans son discours d'investiture à la magistrature suprême, le 14 mai, le nouveau président de la République Emmanuel Macron a placé son mandat sous le signe de la confiance, face à une France qui doute d'elle-même.
Emmanuel Macron a foi en l'avenir. « Les Français ont choisi l'espoir et l'esprit de conquête », a déclaré le président français, « contre l'esprit de division et la rupture avec la marche du monde ». Il a relevé que la France doute d'elle-même depuis des années et il compte, durant son mandat, rendre aux Français « cette confiance en eux longtemps affaiblie ». Ce qui sera « un travail lent, exigeant. J'aurai la volonté constante de concilier et rassembler tous les Français ».
« Il appartiendra de convaincre les Français que ce pays porte toutes les ressources permettant de le hisser parmi les grandes puissances ». Et d'ajouter : ... Lire la suite
La Banque africaine de développement (BAD) promet d’appuyer l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes en République du Congo, en s’inspirant de ses initiatives dans d’autres pays d’Afrique.
Le directeur général de la BAD pour l’Afrique centrale, Ousmane Doré, a réitéré le soutien de cette banque au Congo, à l’issue d’une audience qu’il a eue avec la ministre des PME, Yvonne Adélaïde Mougany, le 12 mai à Brazzaville.
« Je suis ici pour une prise de contact avec les autorités congolaises, dans le cadre de ma mission de concertation pour la nouvelle direction générale que la BAD a créée pour l’Afrique centrale », a-t-il indiqué, ajoutant : « Avec la ministre, nous avons passé en revue plusieurs sujets, et avons constaté qu’il y a encore beaucoup de possibilités pour entreprendre des programmes pouvant renforcer le développement ou la ... Lire la suite
Le Collectif des opérateurs économiques du Congo (Copéco) demande à l’Etat congolais de payer les créances de ses membres ayant accompagné le gouvernement dans l’exécution d’un certain nombre de projets courant la période 2013 - 2016. La non-prise en compte de cette doléance pourrait engendrer un sit-in.
Le président du bureau exécutif national de ce collectif, Mouandzibi-Ndinga Paul Nestor, a fait cette déclaration lors d’un point de presse, tenu le 12 mai à Brazzaville.
Les opérations économiques de ce collectif avaient, en effet, accompagné le gouvernement dans la construction d’un certain nombre d’édifices publics, la fourniture de matériels et équipement ainsi que les prestations intellectuelles.
« Le paiement des créances des opérateurs semble ne plus préoccuper le ministre des Finances qui oublie malheureusement que le secteur ... Lire la suite
Le kilo du cacao se négocie actuellement à trois dollars américains USD dans le pays frontalier, contre un dollar en RDC. Face à une telle disparité des prix, les commerçants affluent vers le pays voisin, qui affiche un prix plus attractif. Mais le phénomène inquiétant est la sortie frauduleuse de milliers de tonnes chaque année à Beni, sous le regard impuissant de l’État congolais.
Au cours des 3 premiers mois de 2017, la société civile de Beni, au Nord-Kivu, a signalé la sortie frauduleuse de 1 300 tonnes de cacao à la frontière ougandaise. La situation est plus effrayante si l’on envisage la question sur une période plus longue. En se référant aux statistiques de la Fédération des entreprises du Congo (Fec), la société civile de Beni parle de plus de 7 000 tonnes de cacao et de café exportées frauduleusement vers l’Ouganda entre 2010 et 2017.
Par le ... Lire la suite
Situé à 90 km de l’Océan, le port maritime de Boma a enregistré trente-six mille tonnes de marchandises, dont trente-quatre destinées à l’importation, au cours de cette période. Par conséquent, seulement 2 000 tonnes de marchandises sont sorties du deuxième port du pays qui dispose d’une capacité d’accueil de quatre navires de haute mer.
De ce qui précède, une première lecture se dégage aisément des premiers chiffres du port de Boma pour l’exercice 2017. La RDC continue toujours à réaliser des importations massives. Par ailleurs, le pays exporte très peu, d’où les difficultés récurrentes à drainer des devises étrangères. Toutefois, ces chiffres en hausse confirment une remontée ininterrompue du commerce de gros et détail. En 2016 déjà, ce secteur a enregistré la deuxième plus forte croissance, soit plus de 10 % contre 13 % pour les industries ... Lire la suite
Les Congolais en général, les Brazzavillois en particulier n’ont pas changé leur rythme de consommation de bière malgré la crise économique et financière qui affecte le pays depuis environ deux ans.
Pour le directeur marketing et commercial de Brasco, Vincent Lavarini, la crise a certes occasionné une légère baisse du marché, mais les Congolais maintiennent leur niveau de consommation de bière.
«Les Congolais sont de gros consommateurs de bière. Avec la crise, on observe surtout le changement de comportement. Ce n’est pas que les gens boivent moins, mais ils préfèrent les produits vendus moins chers », indique-t-il.
Hormis les bières produites par les deux principales brasseries du pays, la population consomme également les produits importés. Pour certaine, la consommation de la bière est devenue quasiment une pratique quotidienne.
« La bière est comme un ... Lire la suite