Women’s activity awards 2015 : une avancée significative pour la troisième édition
En effet, cela fait aujourd’hui trois ans que l’association a lancé le Women’s Activity Awards, dans le but de réduire la pauvreté par l’autonomisation des femmes. D’où, il est temps pour les femmes congolaises de prendre conscience des responsabilités qui leur reviennent dans la société congolaise. Entendu qu’au Congo, les femmes sont majoritaires devant les hommes : 52% contre 48%. C’est pourquoi l’association « Femme modèle » pense qu’autonomiser les femmes revient à autonomiser une grande partie de la population. Invitant les femmes à avoir plus d’ambition, Mili Mildren Moukenga, a déclaré : « La clé de la réussite étant le travail, inculquer la valeur travail dans une société est la solution à plusieurs problèmes. Nous souhaitons que la femme congolaise participe pleinement au processus de développement économique de son pays. Il parait aujourd’hui obligatoire de permettre aux femmes et aux filles sans activité professionnelle d’apprendre un métier afin de générer des revenus et de subvenir à leurs besoins. Cette démarche est très importante pour le développement de notre société. Notre challenge cette année était celui d’assurer l’insertion professionnelle des filles et des femmes n’ayant pas de métier ni d’activité ».
Pour cette troisième édition, trois formations ont eu lieu dans les domaines tels que : la transformation du manioc, le maquillage, et la gestion d’entreprise. Le grand défi de l’association étant celui de rendre formelle le métier de fabrication du pain de manioc et surtout, d’encourager les filles à l’exercer sans complexe. Pour cela, elle a édité la recette officielle sur la transformation du manioc, des tubercules aux pains de manioc, et l’association, a également créé le groupement d’intérêt économique Manioc pour tous. Ce groupement permettra de développer l’activité de transformation de manioc et aussi d’améliorer et d’accroître les résultats dans sa production. Sur un total de 45 femmes inscrites au départ pour toutes les formations, seulement 15 parmi elles ont pu finir leurs formations. Ce sont ces 15 femmes qui ont été réparties dans les trois catégories ci-après : Catégorie maquillage : Dalia Dibéké, Lucie Moyengue, Michaelle Molouani, Jenny Jean-Kassa, Doryncia. Catégorie manioc : Aurélie Angama, Micheline Boudiack, Emilie Molengui, Ida Mekokotoua, Flavie Ebaka. Gestion d’entreprise : Sévérine Akoumba Otanda Olema, Olga Irmine Masangha Loutala, Fiacre Nkebi, Lucette Ndembo, Louvouezo Mbassoulou. Pour Mili Mildren Moukenga, le bilan de cette troisième édition est positif. « Nous sommes très contentes parce qu’il y a des femmes qui sont sorties de là avec quelques connaissances, et si jamais nous avons des partenaires qui nous suivent, ce sont ces femmes-là qui vont bénéficier en premier des financements. Nous projetons déjà la quatrième édition qui aura lieu en octobre-novembre 2016. Nous travaillerons avec les femmes pêcheuses. Il y a du potentiel dans cette activité qui ne regorge pas tellement des femmes, d’où, nous voulons nous atteler à donner des moyens aux femmes qui travaillent dans ce domaine ».
Amour OKO Légendes et crédits photo :Photo 1 : Mili Mildren Moukenga présidente de l'association Femme modèle
Photo 2 : le DG adjoint de la BCI prononçant son discours
Photo 3 : la chargée des Relations publiques remettant de la BCI remettant des présents aux participantes
Photo 4 : un échantillon des participantes posant à la fin de la soirée |