Les Dépêches de Brazzaville



Vient de paraître : « Escale à Brazzaville » de Gaston M’Bemba-Ndoumba


Couverture du roman "Escale à Brazzaville" de Gaston M'Bemba-NdoumbaLa photo en plein milieu de la couverture d’un minibus et d’un taxi aux couleurs vertes, annonce l’entame de l’escale d’une jeune exploratrice face aux contrastes culturels. L’auteur habitué aux recherches anthropologiques, met la jeune fille sur les traces de ce que Georges Balandier appelle les « Brazzavilles noires ».

« Escale à Brazzaville », au-delà de l’histoire coloniale, mène forcément à la découverte d’une capitale littéraire qui fut qualifiée par certains de « Quartier latin ». Une occasion d’aller à la connaissance posthume de Sony Labou Tansi. Brazzaville, c’est également partir à la rencontre des Sapeurs.

L’auteur aurait pu intituler ce cahier d’un retour au pays natal du père, « le feu des origines » d’Emmanuel Dongala. « Il s’agit d’un voyage initiatique qui permet à cette jeune Parisienne de se frotter à une culture étrangère dans laquelle on ne regarde pas les gens dans les yeux, on ne se mouche pas en public et où enlever ses crottes de nez devant les autres n’a rien d’impoli », explique Gaston M’Bemba-Ndoumba.

Gaston M’Bemba-Ndoumba est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés, notamment, à la pratique de la dépigmentation de la peau chez les Noirs, à l’école d’expression française en Afrique, à la pratique de la sorcellerie, mais aussi à la musique congolaise, autant d’ouvrages qui l’ont conduit à réaliser de nombreuses enquêtes de terrain, en Afrique et en France. Il travaille pour la mairie de Paris en France.


Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Couverture du roman "Escale à Brazzaville" de Gaston M'Bemba-Ndoumba