Vie syndicale : qui succédera à Fortuné-Joachim Moussa-Ipalat à la tête du Synalu ?
Arrivé au terme de son mandat de 3 ans, le secrétaire général sortant du Synalu, Fortuné-Joachim Moussa-Ipalat, n’est pas candidat à sa propre succession conformément aux textes. C’est ainsi qu’il a exhorté les congressistes à « choisir des gens disponibles, dotés de surcroît de ténacité, de pugnacité, de témérité, de lucidité, de persévérance éprouvées, et donc aptes à exercer les fonctions syndicales, car l’avenir de notre organisation en dépend ». Pour lui, le 5e congrès ordinaire du Synalu devra être un haut moment d’échanges fructueux et fraternels pour faire le bilan. « Ainsi, l’occasion se présente à vous pour évaluer l’activité syndicale menée, réfléchir sur l’organisation et le fonctionnement et surtout analyser les victoires obtenues », a-t-il rappelé. Premier syndicat de l’université Marien-Ngouabi, le Synalu compte actuellement 715 syndiqués. Membre de l’Intersyndicale de l’unique université publique du pays, le bureau sortant du Synalu a pris une part active aux revendications relatives à l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de l’université Marien-Ngouabi. « Les victoires obtenues, grâce à une lutte syndicale collective se passent de commentaire. Il faut relever qu’en haut de pile de toutes ces victoires se trouve être irréfutablement, la signature du statut particulier du personnel de l’université Marien-Ngouabi, en juin 2012 », a rappelé Fortuné-Joachim Moussa-Ipalat, précisant que les effets positifs découlant de son application progressive ont boosté le bien-être des travailleurs. Il a enfin rassuré la direction rectorale que le Synalu n’était pas son adversaire mais plutôt un partenaire loyal de la négociation dans la recherche des solutions idoines aux revendications des travailleurs de cette université.
Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Fortuné-Joachim Moussa-Ipalat ; une vue des participants ; crédit photo Adiac |