Vie des partis : Patrice Kadia prône l'alternance politique
Patrice Kadia a ajouté que la constitution s’impose à tous car « si nous n’étions pas régis par les lois, le Congo ne serait pas une République. Le Congo étant donc une République, la base de la République c’est la loi ». Pour lui, la question de transfert de pouvoir doit se régler par la loi. Celle-ci a réglé ce problème et il suffit que les politiques le respectent. La seule manière d’arrêter le débat sur le changement de la constitution, a-t-il poursuivi, c’est de commencer à présenter publiquement les candidatures aux prochaines élections présidentielles. Poursuivant sa démarche, le président de la LEDIP a invité la presse à ne pas parler du changement de la constitution. Ce débat a été selon lui clos. « La loi dit qu’on n'a droit qu’à deux mandats et elle n’autorise pas non plus son abrogation ». Et Patrice Kadia de s'interroger : "comment se fait-il que des gens qui doivent respecter la constitution puissent appeler à son changement ? " L'ancien député a énuméré quelques propositions devant guider le comportement des Congolais avant et après 2016. Dans sa formule, il propose que celui qui gagne ne gagne pas tout et celui qui perd ne perde pas non plus tout afin de garantir ce sens du partage qui conditionne la stabilité et préserve le pays des conflits. Enfin, il a fait savoir que la démocratie est la même partout même si en Afrique elle repose sur la gestion du pouvoir. Il faut donc laisser la place à l’alternance politique qui n’est ni négociable ni inaliénable.
Jean Jacques Koubemba |