Vie des partis : les femmes de l’IDC et du FROCAD appellent à la tenue d’un dialogue inclusif sur la gouvernance électorale

Dans une déclaration rendue publique le 16 novembre  au siège de l’U.PA.DS à Brazzaville et lue par la vice-présidente de la CADD, Gavmelle Kostelie Issami Aboyo, celles-ci ont aussi réclamé la liberté de manifester reconnue par la loi 23-60 du 11 mai 1960, la libération sans condition de tous les militants  et responsables des deux plateformes, l’arrêt des interpellations des membres de l'opposotion et  l’annulation pure et simple des résultats du référendum constitutionnel du 25 octobre qui, selon elles, n’honorent pas le Congo.

Elles ont en outre invité les congolais à demeurer debouts, vigilants et à l’écoute des « vrais démocrates » jusqu’à l’obtention de l’alternance politique dans la paix, le respect de la Constitution du 20 janvier 2002 en vue de la consolidation de la démocratie. Ces dernières ont par ailleurs sollicité  l’implication de la communauté internationale dans le règlement de ce qu’elles appellent « la crise au Congo » afin de dissuader les velléités  de changement de Constitution dans plusieurs pays africains.

Se déclarant agir de façon solidaire en tant que mères, femmes et citoyennes de l’ensemble des populations congolaises, elles ont dit marquer leur distance avec l’esprit vindicatif et guerrier d’où qu’il vienne, tout en exprimant   leur farouche opposition à la violence comme mode de règlement des conflits politiques.