Turquie : sommet mondial sur l'action humanitaire du 23 au 24 mai

Il a pour but d'inciter la communauté internationale à prendre des mesures globales face aux besoins humanitaires dans le monde. Il propose également des solutions aux défis les plus pressants et définit un programme pour l'action humanitaire dans le futur.

Les grandes puissances sont représentées par la chancelière allemande Angela Merkel. La France est représentée par sa ministre de l'Environnement Ségolène Royal, présidente de la Cop21, et son secrétaire d'Etat au Développement André Vallini.

Sept tables rondes, 15 sessions et des centaines de manifestations vont vulgariser la rencontre qui a lieu à Istanbul. Il s'agit « d'un cri d'alarme en faveur de l'action au service de notre humanité partagée », a déclaré le vice-secrétaire général des Nations unies, Jan Eliasson. Plus de 125 millions de personnes attendent une aide humanitaire et une protection.

Ségolène Royal participera entre autres à la table ronde sur le leadership politique en matière de prévention et de solution aux crises aux côtés d'Angela Merkel, du président turc Recep Tayyip Erdogan et du secrétaire général des Nations unies Ban ki-moon,

Ce sommet est centré sur les victimes et la nécessité des moyens pour leur apporter l'aide nécessaire. Jan Eliasson invite les leaders mondiaux à s'approprier les cinq responsabilités fondamentales définies dans le Programme d'action pour l'humanité du secrétaire général de l'ONU. A savoir : prévenir et faire cesser les conflits ; respecter les règles de la guerre ; ne laisser personne de côté ; travailler autrement pour mettre fin aux besoins ; et investir dans l'humanité.

Pour le secrétaire général adjoint de l'ONU aux Affaires humanitaires, Stephen O'Brien, « nous devons améliorer la façon dont nous apportons de l'aide humanitaire et protégeons ceux qui ont des besoins ».

Plus de 6000 participants sont attendus à ce sommet qui va durer deux jours et qui rassemblera des intervenants directement impliqués dans le système humanitaire mondial. Le choix de la Turquie qui accueille plus de 3 millions de réfugiés et qui se trouve à la porte du conflit syrien est un symbole fort.