Trois journalistes français molestés à BrazzavilleLes trois journalistes, accrédités pour couvrir le premier tour de l'élection présidentielle de dimanche, ont été agressés par quatre individus en civil descendus d'un véhicule 4x4 blanc qui les a coincés à un rond-point, à 500 mètres du domicile du général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat d'opposition à la présidentielle. Les hommes se sont présentés comme des policiers, mais auraient refusé de montrer leurs cartes professionnelles. Ils ont molesté ces derniers, frappant notamment au visage un journaliste de l'AFP, et les ont dépouillés de leur matériel professionnel - caméra notamment - et affaires personnelles - téléphones, papiers d'identité. Les journalistes ont été reçus dans l'après-midi au commissariat du Centre de Brazza, accompagnés du consul adjoint de France à Brazzaville, où ils ont rempli une main courante. Une plainte formelle devait être reçue jeudi matin. "L’AFP proteste vivement contre l'agression de son équipe de journalistes et d’un journaliste du Monde, attaqués violemment et dépouillés de leurs effets alors qu’ils sortaient d'un point de presse avec un candidat d’opposition à l’élection présidentielle. L’AFP demande au gouvernement du Congo d'assurer en toutes circonstances la sécurité des journalistes couvrant ce scrutin", a déclaré la directrice de l'Information de l'AFP, Michèle Léridon. La direction du Monde a également protesté suite à cette agression. D'après AFP |