Terrorisme : Mokhtar Belmokhtar donné à nouveau pour mortChef du groupe Al-Mourabitoune, Mokhtar Belmokhtar a mené de nombreuses attaques dans la région du Sahel. Il avait déjà été donné pour mort à plusieurs reprises, notamment en juin 2015, suite à une frappe américaine en Libye. Pour Le journal américain Wallstreet, « la frappe illustre l’étendue de la coopération militaire et de renseignement des échanges d’informations entre les services de renseignement français et américains ». Mais l’entourage du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est refusé à tout commentaire. Dans un discours prononcé au côté de l’ancien président américain, Jimmy Carter, aux Etats-Unis, il a déclaré : « avec ses hauts et ses bas, l'alliance entre la France et les Etats-Unis est profondément enracinée dans notre histoire. Elle a démontré sa force à de nombreuses reprises ». Jean- Yves Le Drian a rencontré le futur conseiller pour la sécurité nationale du président Donald Trump, le général Michael Flynn. Il s’est refusé de faire allusion à la frappe contre Mokhtar Belmokhtar. Ce dernier a toujours milité pour une coalition avec les jihadistes du Niger, du Tchad et de Libye. Condamné à mort et sa tête mise à prix pour 5 millions de dollars par les Etats-Unis, Belmokhtar est né en juin 1972 en Algérie. Il va faire partie du Groupe islamique (GIA), puis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) soutenu par Ben Laden qui deviendra Aqmi avec lequel il entretiendra des rapports conflictuels. En 2013, il fusionne son groupe armé avec le Mujao, une des formations jihadistes du nord du Mali visées par l'opération française Serval, lancée en janvier 2013. Al Mourabitoune, le nouveau groupe dont il prend la direction, a officialisé son ralliement à Aqmi en décembre 2015. Noël Ndong |