Sommet de l'OIF : présence remarquée du rappeur congolais Passi à Antananarivo

Jean-Noël Tronc, directeur de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) a tenu à souligner l’importance de cette réunion et le défi que représente le fait d’assurer une rémunération décente aux artistes. Il a plaidé pour l’amélioration des droits d’auteurs et le développement des éditeurs en Afrique afin de développer la culture dans l’espace francophone. « C’était une rencontre très importante car le poids de la culture en Afrique c’est plus de 50 milliards d’euros. Ce sont des millions de gens qui travaillent, mais le grand enjeu c’est de trouver un moyen de développer les rémunérations des artistes et pour cela nous avons identifié avec les deux chefs d’Etat, un obstacle économique, car il y a un manque d’infrastructures, y compris pour les artistes dans leurs tournées », a-t-il déclaré.

L'artiste Passi  a, quant à lui, relevé  l’importance des infrastructures et de la formation au service du développement de la sphère artistique francophone .« Le fait d’améliorer les infrastructures, la création et la formation du monde artistique allant de la musique au cinéma permettrait à tous les acteurs de la culture sur le territoire francophone de gagner de l’expérience, de multiplier les rencontres et au public d’accueillir des artistes internationaux sur ces territoires et de pouvoir avoir une influence internationale », a souligné l’artiste congolais. « Cela permettrait d’avoir des grands professionnels du cinéma ou de la musique à portée de main, de voir comment ils travaillent et de viser plus haut », a-t-il ajouté. L’artiste a noté de la part des responsables politiques la présence d’« un bon état d’esprit  et de bonnes volontés ».