Les Dépêches de Brazzaville



Recherche scientifique: une session extraordinaire en vue pour l'adoption des documents


L’ordre du jour a porté sur les informations de l’institut, les projets à soumettre, les implantations hors Brazzaville des unités de recherche, la lettre de l’Irssa ainsi que les divers.

Après examen de ces points, les membres du conseil ont proposé à l’Etat de revisiter la mise en place des projets dont le paludisme, et de se focaliser sur les axes prioritaires proposés par le ministère de la Recherche Scientifique.  

L’élaboration des projets transversaux qui rebaptisent le cadre de l’Irssa en incluant tous ceux qui sont intéressés à la recherche de la santé ainsi qu'aux structures de recherche: l’Université Marien-Ngouabi, le Centre hospitalier universitaire et la Fondation congolaise pour la recherche médicale.    

En ce qui concerne la mise en place des unités de recherche, rappelle Ange Antoine Abéna, elles seront installées progressivement à Pointe-Noire, Dolisie, Oyo et Ouesso. L’implantation est conditionnée en fonction de l’intensité des travaux de recherche, des ressources humaines, financières et matérielles. « D’après la genèse de l’Irssa, la priorité devrait être donnée à l’installation, l’équipement, la mise en œuvre de la structure et l’élaboration des projets », avant d’ajouter : « pour le moment, l’Irssa peut avoir des petites antennes avec des ressources humaines locales afin de commencer à travailler sur les projets existants »

Le président du conseil a insisté sur la proposition des projets en groupe qui a un impact national sur la population et non l'individu. Cette proposition dégagera des financements.   

Notons que le conseil scientifique est une instance de réflexion et de proposition de l’institut en matière de politique scientifique et d’évaluation des activités de recherche.

Il est chargé d’évaluer la qualité des travaux de recherche et des rapports scientifiques des services et des zones de recherche, de contribuer à l’évaluation de la qualité des équipements scientifiques et techniques de l’institut, à l’évaluation individuelle des travaux de recherche et bien d’autres.  

 


Lydie Gisèle Oko