Parti congolais du travail : la fédération de Brazzaville lance les assemblées générales inaugurales des sections

 Dans son intervention, le président de la fédération du Parti congolais du travail (PCT) du département de Brazzaville, Gabriel Ondongo, a tout d’abord rappelé aux participants que « la revitalisation et la redynamisation du parti tel que recommandé par le sixième congrès extraordinaire [exigaient] le respect des procédures de gestion, pour un fonctionnement harmonieux de ses organes. »

La configuration actuelle des sections, a-t-il poursuivi, les rend moins difficiles à gérer, les effectifs étant plus réduits que dans les anciennes, qui équivalaient, pour le cas de Brazzaville, aux quartiers administratifs. « Avec beaucoup d’intelligence et peu de moyens, nous devrions les rendre opérationnelles », a-t-il souligné.

Abordant la question des moyens, Gabriel Ondongo a indiqué qu’il s’agissait d’exécuter des actions concertées dans le cadre des programmes d’activités avec les cotisations statutaires et extrastatutaires.

« Rapprochons-nous de nos cadres habitant les quartiers et les blocs où sont implantées nos structures en vue de recueillir leurs cotisations », a-t-il conseillé, soulignant : « Quelles que soient nos ambitions au niveau des sections dont nous avons respectivement la charge, celles-ci doivent s’exprimer dans la limite de nos possibilités financières et matérielles. »

La fédération du département de Brazzaville, a-t-il ajouté, est grande de 286 sections et pour des raisons de temps et de commodité, il serait souhaitable que les différents comités procèdent par endroits à leur regroupement en vue de tenir les assemblées dans un délai qui ne pourrait excéder deux semaines.

Enfin, il a souligné l’importance des élections locales à venir, qui constituent un enjeu important pour le PCT. « Elles constituent, à n’en point douter, un test sur le chemin des présidentielles de 2016, échéances vers lesquelles nous nous acheminons avec plus d’atouts que d’autres. Il nous faut nous battre, en dépit de nos ambitions légitimes non satisfaites à faire élire nos candidats. C’est de cette manière que le PCT restera toujours fort », a-t-il conclu.