Les Dépêches de Brazzaville : Est-il vrai que Tabu Ley avait une grande influence sur vous ?
Papa Wemba : Oui, J’avais toujours à cœur et fournissais tous les efforts possibles pour lui ressembler en tous points. Je m’efforçais toujours d’imiter Rochereau, faire comme lui et surtout chanter comme lui. L’image la plus forte que nous gardons de lui, c’est celle du grand chanteur.
LDB : Que diriez-vous de son répertoire ?
Papa Wemba : Ses œuvres sont un véritable patrimoine, elles nous ont enchantés et elles nous survivront bien longtemps, je crois. Pour moi, Pascal Tabu Ley n’est pas n’importe qui. Nous avons perdu une icône, il ne nous reste plus qu’à sécher nos larmes en écoutant ses belles mélodies.
LDB : Quel est le plus beau souvenir que vous gardez de votre mentor ?
Papa Wemba : Nous sommes allés avec lui à Dakar, et il m’a été alors accordé de tenir la main, saluer le président Léopold Sédar Senghor, un véritable honneur. Un fait qui m’a touché au plus haut point.
LDB : De quelle chanson de Tabu Ley penseriez-vous à faire une reprise si l’occasion vous était donnée ?
Papa Wemba : Vous savez, il y en a tellement et j’en aime tellement que je ne pourrais pas dire laquelle. Plus de 1 000 chansons d’amour, c’est énorme !
