Mois de l’amitié : l’ACAP sensibilise sur le vivre-ensemble

Dans son exposé, Jean Félix Mampassi, a défini le vivre-ensemble comme étant le fondement de l’unité nationale et de la paix. En effet, ce juriste, cadre du ministère de la Santé et de la population s’est appesanti sur quelques aspects liés à son sous-thème, notamment l’unité nationale et la paix. Il a aussi abordé les limites de la cohésion sociale, précisément celles inhérentes à certains principes constitutionnels avant de s’interroger si la facture sociale n’était pas une menace pour le maintien du vivre-ensemble.

L’exposant a aussi évoqué la cohésion sociale qui est une quête permanente, une volonté politique sans équivoque et une adhésion au pacte de solidarité, de fraternité, d’égalité. Il a, enfin, relevé que la construction de la nation congolaise, couplée à celle de la paix, demeure une quête quotidienne. « En effet, réussir ce vaste chantier, serait, à notre avis, une question temporelle, c’est-à-dire, un processus, rimant avec les priorités des gouvernements. Toutefois, la prise de conscience tous azimuts est requise pour donner la forme à ce sujet. Il se pose donc, en clair, le lancinant problème de la volonté politique. Les nations civilisées que les Congolais prennent souvent pour modèles, sont passées par ces mécanismes », a conclu Jean Félix Mampassi.

Rappelons qu' en l’absence du président de l’ACAP, Vital Balla, empêché, c’est El Hadj Magloire Moussounda qui a présidé cette rencontre. Le mois de l’amitié est, quant à lui, placé sur le thème général : « La lutte contre les antivaleurs pour le développement harmonieux des peuples ».